Les photographies surprenantes et les films provoquants de Khalik Allah se concentrent sur les gens qui habitent le coin de la 125ème Rue et Lexington Avenue à Harlem. Allah rend compte de Harlem avec une telle honnêteté et une telle révérence pour les gens que son travail chevauche la frontière de l’engagement subjectif/objectif. Allah s’implique dans le compte-rendu, pas juste photographiquement, ou dans ses films, mais aussi dans la vie de ses personnages. Allah s’identifie à ceux qui errent dans la rue à 4h du matin. Le marginal qui fume du K2 (un mélange d’herbes, d’épices ou de plantes broyées sur lequel est vaporisé un composé chimique similaire au THC) et existe dans l’ombre. C’est dans cette ombre que se tapit Allah, un initié qui regarde et trouve de la beauté dans ce que la société considère comme étant le contraire du beau.