Ken était le seul directeur artistique avec lequel j’ai pu travailler qui pouvait faire des saltos arrière. Durant les périodes de stress, il lui arrivait de faire des saltos arrière dans la salle commune (il avait été gymnaste amateur) pour évacuer la tension. Ken était une formidable boule d’énergie. Il respectait intensément la photographie, et cela se voyait dans sa façon de la mettre en page. Après qu’il est découvert qu’il était séropositif, il cessa de s’intéresser au design et se mit lui-même à la photographie. Ken prenait son travail très au sérieux, mais il ne se prenait pas non plus pour un neurochirurgien. Il disait : « Nous produisons un magazine que les gens jetteront à la fin de la semaine. » Il avait beaucoup de recul sur son travail. Il était très amusant.
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