Loin de la sortie du dernier Macbook, loin des élections américaines, loin de Snapchat et de la cuisine moléculaire et de la dernière œuvre de Jeff Koons… Il y a encore quelques villages italiens qui subsistent, un peu coupés du monde, ou plutôt qui subissent.
C’est le cas de Sant’Arcangelo, un paesino de la région Basilicata (Italie), en équilibre entre les calanques, les montagne des Apennins du sud (Appennino Lucano) et les montagnes du parc national de la Sila, symbole de frontière avec la terre de Calabre !
La majorité des jeunes fuient leur terre pour aller travailler en milieu urbain ou à l’étranger, les familles se réduisent, les personnes âgées se retrouvent toujours plus seules, les maisons se vident, s’écroulent, sont abandonnée.
Sant’Arcangelo ne fait pas exception à la règle. Loin pour un jeune qui se doit d’y retourner pour voir sa famille, loin pour un touriste qui “est allé en Italie”.
Loin, et pourtant… casa mia
Kate Lerigoleur