Bike Kill est une ode aux excentriques, aux libres penseurs et aux « paumés » de la société. Pendant 3 ans, Julie Glassberg a suivi le Black Label Bike Club, qui est l’un des premiers clubs américains de vélo “hors la loi”. Créé en 1992 par Jacob Houle et Per Hanson à Minneapolis, Minnesota, il a aujourd’hui des ramifications dans plusieurs états des États-Unis. Ce club est l’un des principaux contributeurs de la culture des “tall bikes” et des joutes à vélo. Il est intéressant de voir cette culture destructive et rebelle tourner autour d’un objet aussi peu dangereux qu’est normalement le vélo.
Julie Glassberg est née et a grandi à Paris. Après avoir étudié le design graphique pendant quatre ans, elle se consacre à sa passion pour la photographie. Elle s’intéresse à la diversité des cultures, aux milieux underground et aux marginaux de la société. La photographie est un laissez-passer pour des univers qu’elle n’aurait jamais pu voir autrement. C’est un moyen d’apprendre sur la vie grâce aux gens qu’elle rencontre. D’où qu’ils viennent. Après avoir passé près de 7 ans à New York, elle s’installe à Tokyo pendant une année puis est invitée par Swatch à une résidence d’artiste de 6 mois à Shanghai. Elle est maintenant de retour à Paris.
Julie a publié régulièrement dans la presse internationale, notamment pour le New York Times, le Wall Street Journal, L’Équipe Mag, Fortune ou Polka entre autres. Son travail a été récompensé par la Lucie Scholarship Emerging Grant, la Getty Images Grant for Editorial Photography, un prix d’excellence POYi, un prix Art Directors Club Young Gun, pour en nommer quelques-uns.
À noter
Rencontre avec Julie Glassberg et l’association Gens d’Images
le samedi 7 mars à 10h30 (sur inscription)
Julie Glassberg : Bike Hill
du 25 février au 22 mars 2020
Médiathèque Edmond Rostand
Fonds Photo
10, rue Nicolas Chuquet 75017 Paris