«Dernier appel» c’est…
Une histoire de rencontres : scientifiques, jardiniers, écrivains, ouvriers… Il y a trois ans je suis partie à la rencontre de tous ces hommes, ces femmes qui œuvrent et se battent pour la diversité naturelle et culturelle. Chaque fois, leur singularité m’interpelle, avec la même intention.
C’est aussi une histoire de paysages: Montpellier, Marseille, Eguzon-Chantôme, Saint-Lunaire et Générargues, Rochefort-sur-Mer, Paris, ou encore Noirlac, Port-Louis, Firenze… Autant de destinations et de découvertes. Ces paysages qui traversent nos vies et qui les guident aussi. Seule, quelquefois en retrait: au fond d’une forêt, au bord d’un quai, sur un pont aérien, sur le toit d’une péniche, dans un champs, un bosquet… J’ai regardé, longtemps. Scruté, mangé, ri souvent, rencontré des amis. Puis le moment du cadrage, du silence.
Une histoire en images. Je pratique la photographie comme un reporter touché par les maux de son temps, attaché à ce qui pourrait à jamais disparaître. Documenter la nature et montrer sa beauté, son organisation inégalée : la vie. Ici, des personnes qui la respectent infiniment, au grand jour.
Une histoire rêvée. Ce parcours a commencé il y a trois ans. Je rêvais d’un rassemblement inattendu de citoyens qui partiraient ensemble défendre la Nature. «Dernier appel» symbolise ce rêve. Un grand nombre d’associations, de chercheurs, des initiatives locales luttent déjà pour préserver l’humanité sur la Terre. Chaque jour naissent de nouvelles idées. Nous devons les faire connaître, les relier. L’humain réagit. Pour lui et l’extraordinaire mais si fragile équilibre auquel il appartient. Hier, des alarmes retentissaient; aujourd’hui, c’est l’urgence.