Art Basel, au Convention Center, est un événement pour le moins épique. Si toutes les fairs étaient des étudiantes, celle-ci serait la reine de la promo dont la mère est une actrice célèbre et dont le père est le maire de la ville. En entrant dans ce bâtiment impressionnant, j’ai été accueillie par des œuvres majeures de maîtres modernes. Les stands en façade sont spacieux et luxueux, avec des tapis en peluche, du mobilier élégant, et des cadres élaborés pour chaque pièce. J’ai progressé lentement le long des rangées de Van Dongen, de Dubuffet, de Picasso, de Scarlett, et de Drewes. [1],[2],[3],[4],[5],[6] Après les premiers stands, les œuvres présentées se sont faites plus modernes ; la fair est devenue plus excitante tandis que j’avançais, et je me suis rapidement perdue dans ce labyrinthe de trésors. Je me suis émerveillée devant les travaux présentés par les chouchous des maisons de vente aux enchères tels que Richard Prince, Takashi Murakami, Mel Bochner, Jack Pierson, et Damien Hirst [7],[8],[9],[10] et j’ai noté une forte présence des bicyclettes de Ai Weiwei. [11],[12] J’ai été heureuse de tomber sur Remember to Forget de Scott Campbell, présenté près de l’entrée, parce que Scott est un ami et que je pense que son travail est brillant. [13]
J’ai vu une grande quantité d’œuvres d’artistes émergents et de contemporains moins connus [14],[15],[16],[17] ainsi que de maîtres modernes redécouverts récemment. Les galeristes et les collectionneurs font confiance à leurs instincts pour déterminer ce qui peut entrer dans une collection, et prennent plus de risques que ce que j’ai pu voir par le passé. Les grandes collections se développent sous des perspectives singulières et je suis heureuse de voir des gens suivre leurs goûts et leurs idées, hors des sentiers battus. Ma curiosité a été de plus en plus émoustillée alors que je découvrais des travaux que je n’avais jamais vu auparavant, et tout était stimulant esthétiquement. [18],[19] Je me suis laissée aller à mon émerveillement visuel, avec pour moments forts les rencontres avec les travaux étranges et éthérés de Mark Ryden, Kohei Nawa, Jim Lambie, David Zink, et Seung Yul Oh, [20],[21],[22],[23],[24] J’ai vu aussi quelques photographies merveilleuses. [25],[26],[27],[28],[29],[30]
Après que j’ai quitté le Convention Center, je me suis arrêtée à la fête Wallpaper* Handmade dans le Design District, en ouverture d’une exposition dédiée au mariage de l’artisanat et du design. Des objets intelligents y étaient exposés, réalisés à la main par différents artistes et artisans. [31] J’ai ensuite rejoint Brian Atwood pour dîner. (Nous portions tous les deux des Brian Atwood léopard, évidemment.) Le trafic pendant Basel est terrible, et les voitures se déplacent à un rythme d’escargot. J’ai enlevé mes chaussures dans la voiture sur le chemin de la maison. Après cinq jours passés à courir partout en talons, mes pieds commencent à me faire mal.
Andi Potamkin
FESTIVAL
Art Basel – Miami Beach
December 5-8 2013
Miami, USA
https://www.artbasel.com