JOUR 4 – Pulse
Je me suis réveillée tôt et j’ai foncé dans la cuisine me faire un café. La fin de soirée tardive d’hier soir m’a laissée vidée, mais je veux me rendre à la fair Pulse dès son ouverture. En arrivant, je traverse un jardin à l’entrée avec des hamacs accrochés entre des palmiers et de jeunes artistes branchés assis dans l’herbe par petits groupes. Pulse est une fair très cool ; si toutes les fairs étaient des étudiantes, Pulse serait celle qui porterait des Ray-Ban et fumerait en cachette.
J’ai visité le stand de James Danziger en premier. James est terriblement beau et j’aime son goût en matière de photographie. [1], [2] J’ai vu des photographies merveilleuses de scènes aquatiques, très en phase avec l’esprit de la ville. [3], [4] Je me suis arrêté au stand de Staley Wise, qui était splendide. Je suis toujours heureux de voir Etheleen et Tacky. La galerie Staley-Wise a ouvert en 1981 avec une exposition des photographies de Horst et elle continue à montrer les travaux les plus exquis des maîtres de la photographie de mode.[5],[6], [7].
J’ai pu observer de nombreuses manifestations de currency art (art s’inspirant de billets de banque, NdT) dans toutes les fairs. [8],[9], [10], [11] Les billets en dollars sont les formats papier les plus reconnaissables d’Amérique ; ils constituent une matière riche en symbolisme, et comme le disait Warhol : « La monnaie américaine est très bien dessinée, vraiment. » J’ai été charmé par les petits bateaux de Susan Stockwell fait avec des billets colorés venus d’Afghanistan. [12] Au fil de la fair, j’ai vu des travaux innovants [13],[14], intelligents [15], [16] séduisants [17], [18] [19], et qui poussaient à la réflexion. [20] [21]
J’avais vu le show d’Araya Rasdjarmrearnsook à la galerie Tyler Rollins un peu avant, et je l’ai trouvé brillant. Araya recrée des peintures des grands maîtres, ainsi que des travaux contemporains marquants, et les installe dans des zones reculées de l’Asie, comme des champs de blé, des bazars, et des temples. Elle réunit des groupes de gens dépourvus de toute éducation artistique, et les enregistre en train de parler de ce qu’ils voient. C’est merveilleux d’entendre les gens parler d’art sans aucun a priori, et c’est rafraîchissant d’entendre les pensées de quelqu’un qui ne soit pas travaillé par ses affects ou désireux d’impressionner.
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Je suis retournée à Miami Project pour la journée et alors que le soleil commençait à se coucher, je me suis dirigée vers le Convention Center pour Art Basel…
Andi Potamkin
FESTIVAL
Art Basel – Miami Beach
Du 5 au 8 décembre 2013
Miami, Etats-Unis
https://www.artbasel.com
