En 2006, Jonathan Torgovnik a fait un reportage photographique sur les enfants nés des suites d’un viol lors du génocide de 1994.
De nombreuses femmes tutsies ont été forcées de regarder leurs maris se faire tuer juste devant elles, puis ont été violées brutalement et à plusieurs reprises par des miliciens hutu. elles ont souvent contractées le sida et ont données naissance à des enfants qui n’étaient pas désirés . Leurs souffrances ont été exacerbées par le rejet par leur propre tribu de la mère et de l’enfant, l’enfant étant le produit d’une filiation mixte. Ces petites unités familiales ont reçu peu d’aide ou de réconfort.
Les photographies de Jonathan ont été publiées dans le magazine Stern en Allemagne, mais ont également été compilées dans un livre publié par Aperture Foundation, New York, 2009, intitulé Intended Conséquences: Les enfants rwandais nés d’un viol. En 2018, Jonathan est retourné photographier de nouveau les mères et les enfants, qui ont maintenant 24 ans. Les mères ont maintenant révélé à leurs enfants les circonstances de leur naissance. Les enfants parlent pour la première fois de toutes les années passées à ne pas savoir qui était leur père et être appelés «enfants des tueurs». Certaines de ces images ont été publiées dans le New York Times sur une page entière dans la section Sunday Review du 31 mars, et illustrent ce courrier électronique. La dureté de la vie de ces enfants et de leur mère est clairement inscrite sur leurs visages.
Lorsque l’article avec les photographies a été publié dans Stern, Jonathan a été interviewé par un éditeur, qui lui a demandé ce qu’il était possible de faire pour ces enfants. Après quelques instants de réflexion, Jonathan a déclaré que les mères lui avaient toutes exprimé le souhait que leurs enfants soient éduqués de manière à pouvoir développer leurs compétences et se prendre en charge dans le futur.
L’article a été publié dans le magazine et quelques semaines plus tard, les lecteurs du magazine Stern ont versé près de 250 000 dollars pour aider les mères et l’éducation des enfants.
Jonathan était sidéré et, avec Jules Shell, fonda la Fondation Rwanda, une organisation caritative qui est toujours active.
Depuis la création de la fondation en 2007, des centaines de ces enfants ont reçu un soutien de la Fondation Rwanda. Ils ont maintenant terminé leurs études secondaires et certains se sont inscrits à l’université.
Alan Klotz Gallery représente toujours le travail de Jonathan. Des tirages des mères et des enfants ainsi que des portraits en solo des enfants sont disponibles dans la galerie. Vous pouvez également faire une contribution directe à Foundation Rwanda, ou les contacter directement à [email protected]
Alan Klotz Gallery
740 West End Avenue, Suite 52
New York, NY 10025
