Le photographe Jonathan Becker célèbre la publication de son nouveau livre, 30 Years At Vanity Fair, (Assouline, 2012), trente ans après que ses portraits soient apparus pour la première fois dans le magazine après son nouveau lancement en 1982.
Reconnu comme l’un des plus grands reporters de notre temps, Becker a travaillé dans l’univers très fermé des aristocrates, des artistes, et des chefs d’État, qu’il a immortalisés à travers l’objectif de son Rollei. Il a photographié pour Vanity Fair Son Altesse royale le Prince de Galles et Camilla Parker-Bowles lors de leur première apparition publique ensemble à Buckingham Palace, Jack « Dr. Death » Kevorkian, l’activiste en faveur des droits de l’homme Ai Weiwei, la mère de la danse moderne Martha Graham, ainsi que des milliers de personnages fascinants issus des mondes de l’art, de la littérature, de la politique, de la culture pop, etc.
Becker a grandi à New York et fut le protégé du photographe légendaire Brassaï dans le Paris des années 70. Il commença sa carrière en travaillant pour Interview et W magazine, avant de collaborer avec Slim Aarons et Frank Zachary pour Town & Country dans les années 80. Becker a également réalisé des portraits pour Vogue, le New Yorker et bon nombre d’autres magazines importants. Ses autres livres pour Assouline incluent Bright Young Things New York et Bright Young Things London.
J’ai récemment eu l’occasion de discuter avec Jonathan de sa rencontre avec Brassaï à Paris, des tables exclusives du restaurant Elaine à Manhattan, et du projet phare de la directrice artistique Bea Feitler qui a donné naissance à la maquette de Vanity Fair lors de sa résurrection.
Lire l’interview d’Elizabeth Avedon dans la version anglaise du Journal.