Les professionnels du sexe sont souvent juste des professionnels. Certains le font par nécessité économique — pour survivre. Pour d’autres, le sexe offre un chemin vers l’émancipation et l’indépendance. Pourtant, parce que la sexualité reste cachée dans les coins les plus obscurs de notre culture, les travailleurs du sexe sont marginalisés, harcelés, et mis en danger — non seulement par les gens qui utilisent leurs services, mais aussi par la police dont la devise de « protéger et servir » ne s’applique pas toujours à cette catégorie de personnes.
Dans cette série de portraits et d’interviews, nous découvrons la face cachée du monde du travailleurs du sexe à la Nouvelle-Orléans — The Big Easy. La sexualité est exposée à tous les coins de rue de Bourbon Street, mais la vie au jour le jour des strip-teaseuses, des escort-girls, et des autres professionnels du secteur ne ressemble pas à ce à quoi vous vous attendriez. La femme qui boit son café en consultant son ordinateur portable dans un bistrot chic ? Personne ne pourrait se douter de la profession qu’elle exerce.
Il y a un mythe persistant concernant l’augmentation du trafic sexuel durant les événements majeurs aux États-Unis — le même qui est ressassé chaque année au moment du Super Bowl, mais la réalité semble toute autre. Dans cette histoire, nous explorons les mythes concernant le trafic sexuel et nous vous entraînons dans une journée ordinaire de la vie des travailleurs du sexe de la Nouvelle-Orléans, avant et après la bacchanale du Mardi Gras.
Jonathan Alpeyrie
