Si nous sommes dans cette série dupés par l’image d’un conte moderne, un univers fantasmé, le sujet abordé n’en est pas moins réel. Ces images sont une représentation du constat que la culture des images nous pousse à exploiter les différentes facettes de notre individualité, plutôt qu’à nous forger une identité profonde et unique. Si nous sommes dans cette série dupés par l’image d’un conte moderne, un univers fantasmé, le sujet abordé n’en est pas moins réel. Ces images sont une représentation du constat que la culture des images nous pousse à exploiter les différentes facettes de notre individualité, plutôt qu’à nous forger une identité profonde et unique. Cette autofiction reprend l’idée du dédoublement et de la duplication de sa propre image dans le but de se montrer sous une autre facette, plus flatteuse et plus maîtrisée, à l’image de la possibilité que nous offrent les réseaux sociaux aujourd’hui. Elle insiste sur le trouble que cela peut apporter au sein de sa construction identitaire, avec notamment des rappels à l’enfance, et à la transition vers l’âge adulte. Les différentes saisons ajoutent une idée de cycle, de temps qui passe. Il y a dans cette série une ambiguïté entre la fiction et le réel, qui représente l’ambiguïté entre l’être (l’intime) et le paraître (l’extime). La symbolique des couleurs, qui passent du bleu au rouge, a son importance, ainsi que le jeu de miroir qui reprend des attitudes légèrement différentes pour augmenter le trouble.