Le Hip Hop c’est plus que du rap. Le Hip Hop, c’est une culture de l’originalité, celle du talent, du style et des compétences créés par les habitants de New York à un moment où ils n’avaient rien d’autre. Tout a commencé avec le DJ, puis le B-boy, ensuite le MC, et quelque part en chemin, il fit valoir sa propre griffe. Pourtant, le Hip Hop représente plus que ces quatre éléments, le Hip Hop est une forme d’art typiquement américaine.
Le Hip Hop repose sur la liberté d’expression, la liberté du droit à se rassembler de manière pacifique. Le Hip Hop, c’est l’expression du soi dans le monde. Le Hip Hop est un lieu où le style rencontre la substance, où le pouvoir du peuple dépasse la musique et se traduit par une forme d’art qui lui est propre. Les photographes qui ont fait leur expérience dans le Hip Hop ne sont pas toujours reconnus hors de ce monde, malgré le fait qu’ils ne peuvent pas être classés en tant que photographes de Hip Hop. Les Artistes assument leur droit véritable à défier les labels- leur objectif est de documenter, de communiquer, de créer la conversation.
Joe Conzo et Ernie Paniccioli ont photographié le Hip Hop depuis ses premières années. Conzo était le premier photographe Hip Hop à documenter la scène dans le Bronx des années 1970. Paniccioli commença à prendre des spectacles de Hip Hop dans les années 1970, à prendre en photo des graffeurs alors qu’ils devenaient des célébrités au sens le plus large du terme. Mais, en tant que photographes, tous deux ont fait plus que de seulement documenter le Hip Hop. Ils sont artistes, documentaristes, ils nous montrent le monde dans lequel nous vivons. Pourtant, ce qui est remarquable, c’est qu’ils ne se sont pas rencontrés avant 2003.
Vous pouvez lire l’intégralité du texte de Sara Rosen dans la version anglaise de La Lettre.
