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Jill Hartley : Brazaville – Auto portrait

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Dans le seul Congo-Brazzaville 60 diverses langues sont parlées tous les jours. Pour assurer un moyen de communication entre les différents groupes, des langues véhiculaires se sont développées. J’imagine que les peintures publicitaires sur les magasins dans les villes Africaines, compréhensibles par tous, ont fait leur apparition comme une lingua francavisuelle.

Quand j’étais invitée à Brazzaville, c’était ma première visite en Afrique subsaharienne. J’avais entendue dire qu’en générale les Africains n’aiment pas être photographié à leur insu. Je leur ai donc demandé la permission. Beaucoup m’ont expliqué qu’ils se sentent offensés par l’image d’Afrique diffusée dans la presse européenne. Effectivement on y voit surtout la famine, la maladie, la guerre. Toujours en leur demandant la permission, j’ai commencé à photographier les peintures sur les boutiques car je les trouvais belles et parce que je m’intéresse à la façon dont les gens se perçoivent et perçoivent leur monde.

Les enseignes les plus fréquents concernent la présentation personnelle : le salon de coiffure, le magasin de chaussures, le tailleur, le vendeur de tissus. La modernité bien cotée prend la forme de téléphones mobiles, de téléviseurs, d’instruments de musique, d’ordinateurs et des portraits de studio photo. Cet art populaire urbain révèle ce que les gens désirent et apprécient, comme un reflet dans le miroir de leur univers.

 

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