Naples est un dédale, une ville trépidante, tourbillonnante que l’on pourrait assimiler à une Tour de Babel ou encore une fourmilière où l’on crie, s’apostrophe, s’invective et se traîte parfois de noms d’oiseau mais en napolitain. Naples, c’est le sud mais c’est la ville au pied du volcan, le Vésuve, les tempéraments sont sanguins, tout est théâtral : Les gestes, les attitudes, on est en pleine Comedia dell’arte. C’est la fierté de ce « peuple napolitain ». Mais lorsque j’ai découvert Naples, ce sont surtout les couleurs qui m’ont impressionné : Des couleurs estompées par le voile du temps, complètement « veillies » sur les murs des palais baroques et d’autres vives et flashy, une palette digne d’un peintre cyclothymique. Naples exerce sur le visiteur cette sensation d’un mélange attraction-répulsion, c’est une ville que l’on ressent, qui entre en vous et une fois reparti, elle vous manque déjà ; on n’a qu’une envie : y retourner.