De James Karales, on connaît quelques images du mouvement pour les Droits Civiques en Amérique, ou surtout une, intitulée Selma to Montgomery March, Alabama, 1965. C’est pourtant oublier le reste de sa carrière, d’humble photojournaliste pour LOOK, bimensuel américain édité de 1937 à 1971. A travers l’exposition que lui consacre la galerie Howard Greenberg à New York, on est invité à (re)découvrir une sélection de travaux documentaires sur la communauté minière de Rendville (Ohio), un autre consacré au naufrage maritime de l’Andrea Doria (1956), des images du Vietnam ou encore de simples scènes de rue ou des paysages. Une exposition tout en noir et blanc, qui rassemble des photographies réalisées entre 1956 et 1969, tantôt bouleversantes d’humanité, tantôt magnifiquement composées. Outre cette rétrospective, le trop peu connu James Karales fait également l’objet d’un livre à paraître chez Steidl, le mois prochain si tout va bien, avec des textes signés Vicki Goldberg, Howard Greenberg et Sam Stephenson.
James Karales
Jusqu’au 14 décembre 2013
Howard Greenberg Gallery
Suite 1406?41 E 57th St
New York?
USA
Tel: +1 (212) 334-0010