Isabelle Waternaux a une place singulière dans le paysage de la photographie française, elle se décrit ainsi :
« Architecte de formation, c’est en autodidacte que je me suis immergée dans différents milieux. Celui de la boxe, d’abord, des salles d’entraînement, de match.
Celui de la tauromachie, fascinée par ces hommes artistes du danger.
Celui de la danse enfin, en photographiant des danseurs et chorégraphes.
Pour moi, le sens de la vie consiste à s’immerger dans la beauté.
Ma singularité tient au fait que je ne m’inscrit dans aucune « tendance » photographique actuelle, que mon travail sur le corps ne découle pas des traditionnelles recherches sur le nu.
Je suis en perpétuel mouvement, tant littéral que métaphorique, dans mon obsession picturale à parler de la chair, de la disparition, du tragique et du sublime, de l’éternel et du fugace. Interrogations auxquelles nous sommes tous confrontés… ».