Nous avons appris par la galerie L’ahah la disparition du photographe américain Jeffrey Silverthorne :
C’est avec une infinie tristesse que L’ahah vous fait part de la disparition de Jeffrey Silverthorne. Les oeuvres de cet immense photographe américain nous ont bouleversé·e·s, et continueront longtemps de le faire.
L’ahah a eu l’incroyable chance, et le plaisir, de cheminer avec Jeffrey Silverthorne dès sa création. D’apprendre à regarder avec et à travers lui.
Ce compagnonnage avait donné lieu en 2021 à une importante exposition dans nos deux espaces parisiens, proposant une traversée de son oeuvre, des années 1960 à nos jours. Jeffrey Silverthorne en avait esquissé les contours avec ce titre doux-amer : «Pleasures, Sadness, Sometimes». Il s’était alors agi de rendre grâce à la délicatesse et à l’empathie de son regard, à sa terrible lucidité, son humour noir, sa douce folie.
Nombre de projets sont nés de ces échanges, de nouvelles pistes à explorer se sont dessinées. Résonne et résonnera toujours cette quête qui était la sienne : «Looking». Car comme l’écrivait Michel Poivert, en 2016, à propos de Jeffrey Silverthorne, «le désir ne meurt jamais».
“Je cherche une expérience physique qui permette aux idées de se confronter. Quand je regarde une photographie, je veux y voir un espace psychologique où les mots sont sans signification, où l’intensité et la complexité des questionnements constituent la mesure de l’être.” – Jeffrey Silverthorne, «Comment prendre la mesure d’un géranium» dans Working, Éditions de L’OEil, Montreuil, 2014, p.8.
L’ahah
L’ahah #Griset : 4 cité Griset, 75011 Paris
L’ahah #Moret : 24-26 rue Moret, 75011 Paris
www.lahah.fr
L’Oeil de la Photographie a publié plusieurs fois le travail de Jeffrey Silverthorne :
https://loeildelaphotographie.com/fr/lahah-jeffrey-silverthorne-pleasures-sadness-sometimes/
https://loeildelaphotographie.com/fr/jeffrey-silverthorne-perpetual-studies-le-desir-ne-meurt-jamais/
https://loeildelaphotographie.com/fr/jeffrey-silverthorne-travel-plans/