Lors d’un voyage à travers l’Afrique de 1965 à 1967, Hans Feurer développe une forte passion pour la photographie qu’il professionnalise petit à petit. Il a fait sa percée internationale en 1967 et n’a cessé de voyager depuis. Il a photographié de nombreuses fois aux Seychelles, non pas parce qu’il aimait y aller, mais parce qu’il a choisi de vivre sur ces belles îles pendant plusieurs années. Être chez soi au paradis a influencé son travail et ses décors. On peut apercevoir Claudia Schiffer ou Christy Turlington s’amuser dans le jardin de Feurer ou sur le pas de la porte de sa maison, toutes deux insouciantes et se sentant chez elles.
Aujourd’hui, Hans Feurer continue de travailler comme photographe de mode et a voyagé dans certains des pays les plus reculés du monde. Ce qui le maintient sur la bonne voie, c’est son amour pour la vie, et dans ce cas, être l’un des photographes les plus célèbres pourrait être « seulement » un travail, car ce qui fait vraiment briller les yeux de Feurer, c’est de parler de pêche en haute mer. C’est peut-être sa plus grande passion dans la vie.
Et dans le cadre d’un voyage : la photographie prise pour les bas »Chesterfield« montre le jeune acteur prometteur Gérard Jugnot regardant par la fenêtre du train à la gare d’Austerlitz à Paris en 1975. Feurer avait besoin de figurants masculins pour ce tournage, et Jugnot s’est contenté de le remplacer. Pouvez-vous le repérer ?
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