Susan Schuppli explore les marques de résidus laissées par la technologie dans la vidéo et la photographie, et comment la mécanique même de l’image ajoute non seulement des métadonnées, mais aussi une plus grande histoire à propos de la nature de sa création.
Artiste et chercheur, Susan Schuppli réside à Londres. Elle occupe également la charge de maître de conférence et directeur adjoint du centre de recherche en architecture de l’université Goldsmiths de Londres. De 2011 à 2014, elle intervient en tant qu’expert au sein du projet d’architecture judiciaire mené sous l’égide du Conseil européen de la recherche. Ses œuvres s’appuient sur des modes d’investigation scientifiques et techniques. Leur objet est d’ouvrir de nouveaux cheminements conceptuels au sein des strates matérielles de notre univers. Par le passé, nombre de ses projets ont observé un large éventail d’objets médiatiques (photographies, films, vidéos et transmissions audio) issus de sites secoués par la guerre et la violence. Ses travaux d’aujourd’hui explorent les diverses manières dont les écologies toxiques (accidents nucléaires, marées noires, ou neige noire) peuvent générer des images extrêmes pour former une archive de maux matériels. Ses créations sont exposées à travers toute l’Europe, ainsi qu’en Asie, au Canada, et aux États-Unis.
