Son nom : Charlotte Cotton. Elle est l’une des nouvelles têtes de l’ICP où elle occupe un poste qui porte le joli nom de curator in residency, ce que l’on peut traduire par commissaire invitée.
Son CV est impressionnant : 9 ans au Victoria and Albert Museum de Londres, dont 2 ans et demi à travailler sur Bourdin. Puis ce sera la Photographers Gallery NY où elle entre à Art and Commerce, la plus grande agence de photographes de l’époque, dirigée par Anne Kennedy. Après un court séjour au LACMA (Los Angeles), elle rejoint l’ICP.
Pourquoi l’ICP ? « Parce que c’est plus qu’un musée ou une fondation, c’est une communauté, c’est une école, c’est un lieu d’éducation et de communication, de workshops et de lectures. Bref c’est un ensemble. L’ICP a un avenir formidable s’il s’ouvre au monde moderne ! Il a un avenir et une responsabilité. Les questions sociales ne peuvent plus être évitées ! De même qu’une exposition ne peut plus être une succession de bouts de cartons ou papiers. Une exposition aujourd’hui est un rassemblement de toutes les formes d’expression. Et sortons enfin de cette idée qu’une exposition réussie doit s’accompagner d’un beau livre, c’est une conception très réductrice et passéiste.
