Primé pour son travail Intersection, débuté en 2014, Hicham Gardaf dresse ici, à travers les paysages péri-urbains, le portrait d’une société marocaine en pleine mutation. Portées par un chromatisme doux et empreintes de mélancolie, ses photographies qui confinent parfois à l’abstraction se font le relais d’une césure sociétale entre des Marocains désireux de se préserver de l’urbanisation massive et d’autres qui soutiennent les évolutions qu’implique le tourisme grandissant, véritable ressource économique du pays.