La première fois que j’entendis parler de cuba, c’était lorsque mon père m’emmena voir deux personnes remonter la rue Didouche Mourad avec notre président de l’époque, à 10 m de moi « C’est des héros d’un pays qui s’appelle Cuba. » me dit il.
C’était Che Guevara et Fidel Castro
C’était en 1965. J’avais 9 ans.
Je me retrouve dans ce pays mythique 50 ans après. A la Havane.
En 8 jours, je devais travailler et respecter la ligne directrice : « Qu’en est-il de la révolution cubaine ? »
Dans une ville où j’ai tout à découvrir.
8 jours pour montrer cette révolution en rapport étroit avec l’Algérie pré et post- indépendance.
De cette révolution, je n’ai vu que des slogans muraux défraichis, des sosies de Fidel et du Che et un commerce d’images de ces mêmes icones.
Le reporter que je suis à choisi la manière forte pour aller à la rencontre de ce peuple, plutôt frontalement, directement, presque agressivement …..Mais toujours avec le sourire.
En retour, je n’ai rencontré que des sourires, une joie de vivre.
Un peuple curieux, ouvert, pacifique.
Un peuple avec ses problèmes de survie dus à l’embargo.
Un peuple avec un système D ingénieusement cubain.
Un peuple très en pointe au niveau des arts.
Et si c’était cela la révolution ?