Dans la continuité de Thony Bélizaire, la jeune photographie haïtienne prend la relève. Parmi eux, on remarque Josué Azor et sa série Nocturnes. Sans chercher à changer l’image que les médias donnent de son pays, il a simplement souhaité en apporter un complément en montrant les autres facettes de sa ville, Port-au-Prince. Depuis le séisme qui l’a frappé en 2010, la nuit, aux yeux de tous, la cité s’éteint dès la tombée du jour. Le photographe nous démontre le contraire en s’immergeant dans les soirées tantôt organisées comme dans les clubs, tantôt improvisées autour d’une bougie et de parties de cartes. Josué Azor se laisse happer par une lueur sortant d’une porte ou un rassemblement au coin d’une rue, utilisant seulement la lumière ambiante. Une série intimiste qui se déroule au cœur de la capitale où chaque rencontre est une histoire et présente une ville colorée qui ne s’endort pas. Cette photographie pleine d’espoir apporte un autre angle sur Haïti, mais aussi sur sa jeune génération désireuse de montrer la diversité de son pays.
Josué Azor vit et travaille à Port-au-Prince, où il collabore régulièrement avec le ministère de l’Agriculture et participe à de nombreux projets artistiques.
EXPOSITION
Nocturnes
Josué Azor
Musée Alexandre Franconie
1, avenue Général-de-Gaulle,
Cayenne
Guyane
http://www.rencontresphotographiquesdeguyane.com