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Gregory Augendre-Сambon, Monsieur Gac a survécu

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La norme gagnait du terrain, lissait les mélancoliques et plastifiait les corps, mais Monsieur Gac a survécu.

Pour donner du bleu dans le gris, il s’est débattu, il a dansé, il a défini l’espace à coup de butō et de Bausch. Son monde s’articule désormais dans un cadre de fleurs tatouées. Ce monde est sécurisé, la folie qui s’en dégage est apaisante. Monsieur Gac met en scène, de lui à d’autres. Il maquille, il pose, il se multiplie. Son appareil a le pouvoir de nous montrer ce qu’il perçoit derrière ses lunettes.

Il est né dans les années 1920, ou 1950, peu importe. Il voyage aussi. De ces voyages, il ne garde que le meilleur et surtout, il s’interdit de séparer ses souvenirs. Chaque destination apportera à la précédente ses couleurs et ses idées, en attendant d’être complétée par la suivante.

Était-ce la mer japonaise ou le béton scandinave ? Puis-je ne porter qu’un chapeau et un cardigan ? Otto Dix m’aurait-il peint en couleur ou en noir et blanc ? Sa sensibilité ne trouve pas toujours de réponse, mais l’expression de ses émotions est nette.

Curieux et généreux, il ramasse et distribue. Ce qu’il a cueilli par curiosité nous est offert. Sa collection n’est pas privée et il pourrait vous y ajouter…

Yohann Lavéant

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