No Man’s Land
Nous sommes à Tarente, dans le sud de l’Italie, au milieu de la crise de la pandémie de Covid, à quelques pas de l’ILVA, l’usine de fer célèbre dans le monde entier pour le nombre effroyable de cas de cancer qui frappent sans pitié les citoyens ioniens. Des banlieues délaissées, des lieux où le temps s’est arrêté, où la décrépitude, la saleté et l’abandon sont les seules choses qui restent ici. Ceux qui souffrent le plus sont surtout les enfants qui ne disposent pas d’espaces adéquats pour jouer et les personnes âgées qui se retrouvent souvent dans une situation de solitude et de pauvreté, dans des quartiers de la ville où les bâtiments sont précaires et où les transports, les soins de santé et les services sociaux sont très plus rare qu’en ville; facile à prévoir, dans ces zones, le crime trouve l’habitat idéal pour se développer sans être dérangé.
Je voulais juste vous raconter cette histoire à travers l’objectif de mon appareil photo inséparable, montrant les épreuves d’une ville qui ne mérite pas tout cela.
Giuseppe Basta