La seule chose qui reste à faire, c’est s’accrocher à Dieu (commentaire d’un détenu tchadien du centre de détention de Gharyan)
Des gens enfermés pendant plus de douze mois. Avec très peu d’informations, lorsqu’ils en ont, sur l’endroit où ils vont être envoyés ou ce qui va leur arriver.
Des couvertures qui n’ont jamais été lavées par manque d’eau. Du pain et de la confiture pour le petit déjeuner, tous les jours ! Pour le repas de midi, du riz ; pour le dîner, du riz avec un peu de sauce tomate. Ces gens montrent des signes évidents de malnutrition. L’anémie est le diagnostic le plus courant chez les détenus. Ils manquent de vitamines. Leurs toilettes sont bloquées. L’eau est distribuée en très petites quantités. Au départ, les gens ne voulaient pas être photographiés, maintenant certains se portent même volontaires. Dans quelques centres, les détenus ont accès aux soins grâce aux organisations humanitaires, mais de sérieux problèmes se présentent quand les patients doivent être amenés à l’hôpital. Le personnel des hôpitaux n’est pas habitué à recevoir les immigrants illégaux. La discrimination est la norme. Certains patients sont maintenus sous surveillance militaire.
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