Giovanni Chiaramonte est né en 1948. Son travail s’inspire de l’esthétique théologique de R. Guardini, HU von Balthasar et de celle de l’Église orientale réunie à P. Evdokimov, O. Clément, A. Tarkovskij et a pour thème principal la relation entre lieu et destin dans la civilisation occidentale.
L’exposition, présentée à Fotografia Europea, est composée en deux parties.
La première partie se trouve dans le Baptisphère de la Cathédrale et représente la quête du photographe pour retrouver son destin à partir de la tombe de sa mère pour cheminer à travers les lieux où l’histoire de l’Occident a pris forme : Athènes, Rome, Berlin, les ruines laissées par le totalitarisme et les guerres du 20ème siècle – culminant avec l’Holocauste, représenté par le mémorial à Miami.
La seconde partie, Jérusalem, est exposée à San Nicolò.
Antonio Sichera a écrit : « … le point de départ de Chiaramonte est de rester dans la modernité romantique et ses conséquences, d’imprimer à l’expérience esthétique une courbe, une tension interne qui, tout en restant fidèle à son histoire, tente de l’orienter dans la direction d’un temps messianique».
Les photographies se succèdent tout autour du cloître dans une promenade spirituelle, au Moyen Orient, avec une sorte d’évanescence éthérée suggérée par un esthétisme épuré et des images très surexposées.
Fotografia Europea
Battistero & San Nicolò
Reggio Emilia