Le paradis
La Terre est le Paradis et l’Enfer ne s’en aperçoit pas. – Jorge Luis Borges
Le silence est-il effrayant ? Un sifflement incessant dans les oreilles qui bloque les pensées et dévoile les souvenirs des origines, quand l’air était calme et que le silence régnait. Puis le bruit, la métamorphose de l’homme sur Terre, de la création au singe, du singe à l’homme, de l’homme au destructeur.
Incapable d’apprécier les fruits de la Terre Mère, le début de la descente aux abîmes, du peu au trop, du trop à l’excès. Et comme un loup incapable d’avoir pitié de sa proie, l’homme consomme la planète en pensant qu’il mourra avant de pouvoir en voir la fin.
Avec le même égoïsme qui a décidé que la vie d’une mouche valait moins que celle d’un homme, nous continuerons à vivre en nous sentant libres, mais toujours esclaves de la société et du consumérisme. Nous continuerons à nous arrêter aux feux rouges sans que personne ne traverse devant nous, et à croire follement que le plaisir n’est lié qu’à l’excès.
Ce qui conduit la foule à suivre le « single » sera notre perte, ne pas avoir le pouvoir d’utiliser son cerveau, hypnotisé par son alter ego cachant notre « moi », avoir besoin d’être guidé, d’un père, conduira les gens à ne plus avoir de liberté de culte. Orienter les gens vers le modernisme et ainsi, ils seront commandés tout en se sentant libres.
Vous pouvez voir le projet sur ce lien : https://www.gianmarcosanna.com/paradise-r13121
Livre publié par Arphilein Editions : https://artphilein.org/editions/photo-books/paradise
