Cette année, les quatre-vingt ans de l’anniversaire du décès de Gerda Taro (1910 – 1937) mettent en lumière l’oeuvre de la talentueuse photographe de guerre. Tuée en juillet 1937 en Espagne, alors qu’elle couvrait la guerre civile entre républicains et franquistes, Gerda Taro avait notamment documenté la vie quotidienne des combattants et insurgés républicains, aux côtés de son amant, Robert Capa.
Ayant fui le nazisme allemand dès 1933, Gerda Taro découvre la vie intellectuelle de Montparnasse et rejoint l’agence photographique Alliance-Photo comme assistante. Elle y rencontre Endre Erno Friedmann, se lie avec lui et lui donne le surnom restée immortel de Robert Capa. Gardo et Capa s’en iront ensemble dès 1934 couvrir le conflit espagnol. Si les clichés de Capa sont aujourd’hui célèbres, l’oeuvre de Taro est très longtemps restée dans l’ombre.
Considérée comme la toute première femme photo-journaliste, elle demeure aujourd’hui un modèle pour de nombreux(ses) photographes, photographe de guerre ou photo-journaliste, dans une profession aujourd’hui encore dominée par les hommes.