Le projet Esperar, en Portugais : espérer, attendre…
Dans un glissement chaotique, fait de tours et détours, qui va de Lisbonne à Odessa, en passant par Tanger, Marseille et Istanbul, nous sommes entre deux (rives), en suspension.
Les photos expriment un sentiment d’attente. Attente d’un ailleurs, d’un départ, d’une arrivée, d’un mystère à élucider, attente de rien. Dans leur esprit, elles me font penser à Fernando Pessoa (Ode Maritime, 1914):
Le « passage » – caractérise le travail… Lentement, je passe, je m’arrête, le temps passe, s’arrête, les distances passent, des fantômes passent.
Le choix technique – argentique, noir et blanc, réalisé au Leica M 6 (le plus souvent 35 mm) – loin d’avoir épuisé tout son pouvoir d’expression et de créativité, est en cohérence avec le propos d’une photographie du mouvement et de la lenteur. »
Gerald Assouline
Gerald Assouline photographe et sociologue, est installé dans la région de Grenoble (France). Il se décrit comme un photographe “engagé dans la réalité sociale, menant une activité d’animation d’ateliers d’éducation et de création photographiques et vidéo, visant à donner à des publics dits vulnérables le désir et la capacité de s’exprimer par l’image.”
Gerald Assouline, Esperar…
du 7 septembre au 2 octobre 2011
La Pinacothèque
Rue de Montbrillant 28
1201 Genève (Suisse)
+41 (0) 22 735 66 75