Demain s’ouvre pour sa troisième édition, le Tbilisi Photo Festival. Jusqu’au 4 juin, sous la direction de Lionel Charrier et Nestan Nijaradze, le festival présente une sélection éclectique de la photographie mondiale.
Hommage au conflit syrien avec notamment les photographies de Rémi Ochlik (disparu en février dernier), des photographes européens correspondants sur place pour différents journaux (Time magazine, Times, Le Monde…) mais aussi témoignages pris de l’intérieur, par des syriens anonymes. En plein cœur du Caucase, une exposition sera entièrement consacrée à la Mer Noire, une autre reviendra sur la guerre de Tchétchénie avec les images de Stanley Greene. Nous resterons dans la région caucasienne avec des Portraits réalisés au 19e siècle, et l’abécédaire géorgien de Natela Grigalashvili. Une place sera laissée à la photographie émergente iranienne, avec les travaux de Shadi Ghadirian, Tahmineh Monzari et Mehrane Atashi, qui interrogent le statut de la femme en Iran.
Comme les années précédentes, La Nuit de la Photographie du 2 juin sera l’occasion pour les visiteurs de déambuler à travers la capitale géorgienne, afin de profiter des projections du meilleur des agences et collectifs de photographes tels que Noor, Vu’, Myop, Private, Elle et Libération. Pour cette édition, elle rassemble également les photographes géorgiens, arméniens, turcs, azéris, russes, et iraniens.
Tbilisi Photo Festival
Du 29 mai au 4 juin 2012
Tbilissi, Georgie
Nuit de la photographie
Nuit de l’Année des Rencontres d’Arles hors les murs
Samedi 2 juin 2012
Tbilissi, Georgie
