Durant les cinq dernières années, l’agence Photo VII a tenu une galerie dans le quartier Dumbo de Brooklyn. Située à un bloc du front de mer, la galerie VII se tient à un coin de rue inondé de lumière. La galerie, intime mais imposante, offre un vaste choix d’expositions, de conférences, et d’événements spéciaux, qui se concentrent sur la question du photojournalisme. Fidèle à sa mission d’utiliser la photographie comme outil pour induire des changements positifs, la galerie VII offre un espace public pour un discours humaniste.
« C’est notre plateforme pour exposer à travers le monde » déclare Stephen Mayes, son directeur. L’agence s’associe avec les photographes qu’elle représente, d’autres lieux, et des organisations caritatives pour produire des shows à même d’attirer l’attention du public sur des problèmes souvent méprisés par les médias ainsi que par le monde de l’art. Mayes, qui a travaillé auparavant à Art + Commerce, est très au fait du défi consistant à faire du photojournalisme à une époque où les images sont désormais produites par tout un chacun.
Mayes observe : « Je pense qu’il y a une sorte de frustration à regarder ce travail dans des formes d’impression traditionnelles. Les gens ne savent pas comment réagir à ces images mais ces images demandent une réaction de votre part. Les gens veulent s’impliquer mais ne savent pas quoi faire. En plus de cela, l’esthétique du photojournalisme est difficile. Il y a des images complexes remplies d’informations multiples. Toutes ces informations peuvent sembler incohérentes, et les gens ont besoin de leur trouver un sens, et cela peut les mener à éprouver de la frustration. »
Lire la suite de l’article de Miss Rosen dans la version anglaise du Journal