La Galerie P. à Ostende fait ses adieux à son emplacement actuel dans la Rue Madrid avec l’exposition « Déesses ». Les artistes Bart Ramakers, Harry Fayt and Ulrike Bolenz, y explorent le féminin éternel. Depuis des temps immémoriaux, les artistes se sont inspirés de la beauté, de la force, du mystère et de la complexité de la femme. Pensez aux grotesques déesses de la fertilité du paléolithique, aux Aphrodites grecques et romaines idéalisées, aux tableaux de Botticelli où la femme est célébrée en tant qu’incarnation de la beauté et de la pureté, aux œuvres du XIXe siècle avec des femmes fatales perverses (Félicien Rops), aux œuvres d’art contemporaines qui brisent les stéréotypes traditionnels et créent de nouveaux récits ; toutes ces œuvres reflètent la diversité en constante évolution de l’être femminin. L’identité de genre, le rôle de la femme dans la société et l’impact des idéaux de beauté sont indissociables de cela.
Bart Ramakers : Valeurs et histoires profondes
Créateur de scènes photographiques, Bart Ramakers représente dans cette exposition la femme sous des formes très diverses, parfois presque animales et très sensorielles, parfois idéalisées et « divinisées », parfois prostituées et débauchées. De plus, il y a également de la place pour une parodie de l’idéal traditionnel de la femme. Dans son travail le plus récent, l’être le plus féminin est un homme, comme le montre le projet « UOMO », en collaboration avec Jaouad Alloul.
Harry Fayt : La beauté féminine sous l’eau
Le maître photographe Harry Fayt donne vie à l’essence éternelle du féminin à travers sa photographie sous-marine. Ses images contiennent un jeu intriguant de lumière et d’ombre, dans lequel les formes féminines se révèlent de manière sublime. Les photos de Fayt sont comme une immersion dans un monde magique où la femme montre à la fois sa vulnérabilité et sa force. Son travail nous rappelle que le féminin peut être non seulement terrestre, mais aussi mystérieux et envoûtant.
Ulrike Bolenz : Le féminin comme une source de création puissante
Les œuvres d’Ulrike Bolenz sont comme des histoires poétiques où la nature et le féminin se rencontrent. Ses œuvres en strates, souvent construites autour d’une image photographique enfermée dans du plexi, montrent une compréhension profonde des harmonies cosmiques de la nature. Bolenz présente le féminin comme une force créatrice liée à l’origine de notre existence. Ses œuvres colorées et vivantes évoquent un sentiment de vitalité et de spiritualité.
Fusion des essences
Cette exposition offre un large éventail d’œuvres qui nous invitent à réfléchir sur le rôle et la signification de la femme dans notre société et notre univers. Elle nous montre que l’identité féminine n’est pas univoque, mais qu’elle est un ensemble complexe de différentes formes et significations. Bien que chaque artiste ait une approche propre du féminin éternel, il y a un fil conducteur commun qui les lie. L’exposition « Déesses » invite les visiteurs à se perdre dans le monde enchanteur du féminin éternel. Ulrike Bolenz, Harry Fayt et Bart Ramakers nous montrent, avec le concept de « Das Ewig Weibliche » de Goethe, le lien indissociable entre la femme, la nature et le divin. Ils nous invitent à nous laisser envoûter par l’essence éternelle et mystérieuse de la femme dans toutes ses formes magnifiques.
Galerie P.
Rue de Madrid, 2
8400 Oostende, Belgique
L’exposition Déesses se déroule du 25 novembre au 24 décembre 2023, chaque vendredi – dimanche de 14h à 18h. À partir du 3 février 2024, vous trouverez la Galerie P. à la Kursaal-Oosthelling 10, également à Ostende.