La prestigieuse galerie de Londres, James Hyman Photography, accueille actuellement l’un des expositions les plus importantes et substantielles de tirages anciens à avoir jamais été organisée dans une galerie commerciale de cette ville. Les photographies montrées dans le cadre de From Sermons in Stone to Monsters of Modernity: Early French Photography and the Church, qui sera visible à la galerie jusqu’au 26 de ce mois, met en lumière le mariage intrigant de la photographie avec l’architecture gothique – deux des plus grands achèvements de la société occidentale.
Les « salt prints » étaient les premières impressions positives, inventées par William Henry Fox Talbot en 1840. Leur production impliquaient de tremper une feuille de papier dans une solution saline, puis de couvrir une des faces de cette feuille de nitrate d’argent, ce qui permettait d’obtenir sur le papier un chlorure d’argent sensible à la lumière. Après que la feuille ait séché, elle devait être posée directement au contact du négatif, sous une plaque vitrée, et exposée à la lumière du soleil pendant deux heures. Les « salt prints » ne furent fabriquées que pendant vingt ans, jusqu’en 1860, où elles furent petit à petit remplacées par les impressions à l’albumine.
Lire l’intégralité de l’article de Anna-Maria Pfab dans la version anglaise de La Lettre.
From Sermons in Stones to Monsters of Modernity: Early French Photography and the Church
jusqu’au 26 Mai 2012
James Hyman Photography
16 Saville Row
London W1S 3PD