We are One
Mes vies d’aventures, les réalités de terrain, les insurrections finalement sont venues.
J’ai commencé mes observations et témoignages photographiques sur notre planète terre en 2007, avec l’envie d’être au cœur des hommes, au cœur de l’histoire.
Voir et apprendre à voir. Loin des touristes et des zones de confort.
90 pays plus tard, le langage de l’image me parait de plus en plus important dans notre époque.
Mais en réalité, cela fait un siècle que le diagnostic est tombé : Le monde est en crise.
Si l’Aventure pourrait être un remède à nos sociétés. Elle m’ a permis d’aller au-delà de mes préjugés.
Si l’aventure n’est qu’une action, si elle n’est que du sport extrême, de la gesticulation musculaire, cela ne m’intéresse pas assez.
Dans sa dimension complète, elle inclut aussi la réflexion sur les principes qui la guident, elle a une dimension spirituelle et philosophique.
C’est ce que la littérature permet de formuler et de partager tout comme la photographie, ce langage universel.
De Cuba à Israel, où les enfants pensent à jouer, pendant que nous programmons un monde toujours plus distant, de Bogota à Antananarivo, à l’Inde où les enjeux de chacun sont parfois la survie, où les infrastructures manquent, la quête de l’amour et de la liberté reste un enjeu universel et de bien être.
Le noir et blanc comme interface à notre dualité, l’ ombre à la lumière, de nos joies à nos tristesses, de nos forces à nos faiblesses, soyons un : » We are One « .
Je finirai par des mots de Patrice Franceschi » Si comme je le vois une vie vaut d’ avantage par sa trajectoire que par ses points saillants, une vie entière vers l’accomplissement du seul rêve qui puisse concrétiser la soif de l’inconnu, devenir aventurier et accomplir ce rêve qu’à l’âge mur, comment ne pas saluer cela quand Spinoza disait humblement qu’il faut persévérer dans son être. »
