Syndrome expiatoire de nos craintes sociétales, exutoire salutaire à nos appréhensions quotidiennes où les instruments de torture en carton ne feront qu’effleurer les corps délicieusement sous tension.
Réminiscence de jeux d’enfants ou de cruautés médiévales malheureusement toujours actuelles, distanciation par un jeu «piquant», théatralité onirique à la réalité ludique.
Réalisée à l’été 2016, la série se compose de sept tableaux de «scènes de tortures», dans lesquels posent alternativement une femme et un homme, nus, les corps peints en rouge, bariolés de quelques traits blancs conformément aux rites de leur tribu imaginaire, les visages princèrement masqués…
François Delebecque