Franck Hamel – [email protected] – www.photographe-culinaire.net
« Lalbenque, marché aux truffes, en lumière du jour », dit Franck Hamel. « Même rituel depuis 50 ans autour de tables, frontières rectilignes entre chalands et marchands. Echange de regards résolus et de gestes assurés pour une mise en scène à mi-chemin entre le sacré et le goguenard. » Franck Hamel est photographe auteur spécialisé dans les univers culinaires. La photo a toujours été présente, latente, et a commencé à se révéler pour lui dans l’obscurité du labo photo de quartier. L’apprentissage se formalise via des études universitaires d’Arts Plastiques et un travail continu d’autodidacte. La passion le cheville alors au corps, il entreprend son premier voyage vers la Roumanie où il fait ses armes de photographe de reportage à l’agence nationale Mediafax et au magazine francophone Regard. Jongler avec les délais, s’adapter à la lumière, choisir le bon angle et appréhender une nouvelle vie dans un Bucarest post-communiste aux allures parfois bohème. Puis l’Asie sera le révélateur : des lumières sans pareil, une culture aux antipodes de la France, une cuisine colorée, savoureuse et riche en nuances. Il y réalise sa première photo culinaire : des kumquats pour le magazine de lifestyle East&West. A Rabat, où il s’installe ensuite, il devient photographe de l’univers maritime pour le magazine Vue sur Mer. Un autre monde, d’autres exigences et d’autres lumières. En 2010, porté par ces expériences, il revient à Rennes et se spécialise en photographie culinaire. De par son expérience du reportage, il décide tout naturellement d’utiliser les mêmes ingrédients pour sublimer les plats, les produits et les personnes. Il fait de la lumière naturelle sa marque de fabrique, mais aussi son engagement pour une photo sans triche où le produit est seul maître à bord et où le photographe est au service de la lumière et du produit. Depuis 2013, il est expert associé au Centre Culinaire Contemporain.
Eric Despin – [email protected] – www.eric-despin.book.fr
« Le thème de la table m’a spontanément évoqué les natures mortes espagnoles des XVII et XVIIIe siècle, qui représentent une subtile maîtrise des compositions et des lumières. J’ai souhaité recréer une ambiance dans cet esprit, en y amenant une touche de modernité, faisant exploser les codes et finissant par laver la toile. » Après avoir dirigé pendant vingt ans un grand studio parisien spécialisé dans les domaines de l’agro-alimentaire et du cosmétique-parfum, Eric Despin s’est installé dans le Sud-Ouest de la France pour y exercer en tant qu’auteur-photographe. Il aime avant tout travailler des photographies qui représentent un défi, tant au niveau créatif que technique, des images qui demandent un soin particulier, un savoir-faire spécifique, des éclairages complexes et précis ou des mélanges de sources lumineuses, une mise en scène travaillée permettant de mettre en valeur une composition ou un lieu. Eric Despin recherche ces challenges dans la photographie culinaire mais aussi le parfum, l’automobile, l’architecture ou encore certains secteurs de l’industrie, en essayant toujours d’y intégrer les nouveaux outils et les nouvelles technologies photographiques. Pour cette 7e édition du festival, il a travaillé une composition inspirée des maîtres de la nature morte classique flamands et espagnols, tout en créant une histoire sous la forme d’un triptyque évolutif.
