Dans la série Naissance, la vie et la mort cohabitent et se répondent comme une ombre, un alter ego. La photographe Francesca di Bonito met ici en scène l’inévitable « nature des choses » avec humour et autodérision. Créatures grotesques, étrangement séduisantes, ces femmes nous guident dans l’exploration du rêve et de l’imagerie fantastique, mettant l’accent sur leur condition. Hybrides, altérées, elles jouent un récit tendu à la frontière entre réel et fiction ; à travers un processus d’hybridation, ces figures questionnent les archaïsmes et les enjeux du genre. Étrange mascarade qui se raille des canons traditionnels, des passages obligés de la vie d’une femme devenant mère.