Les ministères de la culture et des affaires étrangères français accordent des aides en faveur de la photographie. Voici la liste exhaustive de ces aides. Seuls les paragraphes 4, 6 et 12 concernent les postulants non français.
« La prise en considération de la photographie au sein du ministère de la culture est ancienne ; il en va de même dans le cadre des politiques d’action culturelle à l’étranger. Toutefois dans la plupart des cas les divers dispositifs existants ont été conçu pour des problématiques plus larges, notamment en faveur des arts plastiques, ou au contraire avec des finalités spécifiques, notamment dans le cadre des politiques d’appui aux écritures rendues possibles par le développement des « nouvelles technologies ». La présente liste constitue donc, à l’usage des professionnels concernés, un rappel des principaux dispositifs, dans le cadre desquels, la photographie est susceptible de trouver sa place. »
Soutien apporté directement aux photographes
1- Aides individuelles à la création, Directions régionales des affaires culturelles
Les directions régionales des affaires culturelles attribuent des aides individuelles dans tous les domaines de la création contemporaine, y compris la photographie. Le montant de l’allocation attribué ne peut dépasser 7 600 €. Ces aides permettent aux artistes de mener aussi bien une étude qu’une recherche artistique n’aboutissant pas nécessairement à la réalisation concrète d’une œuvre. Les demandes concernent uniquement des projets en France. La candidature doit être déposée auprès de la Drac dont relève la résidence administrative du demandeur. Ces aides ne sont pas des bourses d’étude ou de formation. Les étudiants en cours de scolarité ne peuvent pas déposer de candidature.
Les demandes sont examinées par des commissions régionales.
2- Le soutien pour le développement d’une recherche artistique (CNAP)
Le Centre national des arts plastiques instruit et gère les demandes d’allocation de recherche formulées par les artistes, dont les photographes. Une aide peut être accordée à un artiste dont la démarche s’inscrit dans un cadre professionnel. Cette démarche doit être validée par des expositions dans des galeries ou des lieux de diffusion de l’art contemporain. Elle est destinée principalement à conforter l’inscription du travail de l’artiste dans le champ professionnel ou permettre son évolution au regard d’objectifs fixés par l’artiste lui même. Le montant du soutien ne peut pas excéder 15 000 euros. Ce soutien financier n’est pas destiné à couvrir des frais de production d’une œuvre pour une exposition spécifique. La commission se réunit une fois par an.
Pour les sessions 2010,2011, 2012, la commission est composée de : M. le directeur du Centre national des arts plastiques, ou son représentant ; M. le directeur général de la création artistique à la DGCA, ou son représentant ; M. l’inspecteur général de la création artistique, ou son représentant ; M. le directeur du musée national d’art moderne – Centre Pompidou, ou son représentant ; M. le directeur général de la mondialisation, du développement et des partenariats au ministère des Affaires étrangères et européennes, ou son représentant. Mme Estelle Berruyer, conseiller pour les arts plastiques de la région Lorraine ; Mme Corinne Gambi, conseiller pour les arts plastiques de la région Franche-Comté. M. Frédéric Bouglé, directeur du Creux de l’enfer (Thiers) ; M. Jean-Baptiste Bruant, artiste ; M. Guillaume Dégé, artiste et enseignant à l’ESAD Strasbourg ; Mme Sylvie Froux, directrice du FRAC Basse-Normandie ; M. Etienne Hervy, directeur du Pôle graphisme de Chaumont ; Mme Ulrike Kremeier, directrice du centre d’art passerelle (Brest) ; Mme Iris Levasseur, artiste.
3- L’ allocation exceptionnelle (CNAP)
Le Centre national des arts plastiques instruit et gère les demandes d’allocation exceptionnelles. Destinée aux artistes rencontrant des difficultés financières dans l’exercice de leur activité, il s’agit d’une aide de secours ponctuelle. Elle est réservée aux artistes résidant en France. L’allocation exceptionnelle n’est pas une aide au projet ni une aide à l’achat de matériel. Le montant du soutien est fixé à 1000 euros. La commission se réunit quatre fois par an.
La commission est composée de : M. le directeur du Centre national des arts plastiques, ou son représentant ; M. le directeur général de la création artistique à la DGCA, ou son représentant ; M. l’inspecteur général de la création artistique, ou son représentant. Mme Lydie Thouluc, du Syndicat national des artistes plasticiens – CGT, ou son représentant ; Mme Yolande Finkelsztajn, de l’Union des photographes professionnels, ou son représentant ; Mme Colette Camil, de l’Union nationale des peintres illustrateurs, ou son représentant ; M. Norbert Choquet, du Comité des artistes auteurs plasticiens, ou son représentant, en partage avec Mme Florence de Ponthaud-Neyrat du Syndicat national des sculpteurs et plasticiens, ou son représentant. M. Nicolas Giraud, du dispositif d’appui technique artistes.
4 – acquisitions pour le fonds national d’art contemporain (CNAP)
Les artistes pouvant justifier d’un parcours professionnel en ayant déjà participé à des expositions dans des galeries, centres d’art ou musées peuvent soumettre individuellement leurs œuvres aux commissions d’acquisitions du Centre national des arts plastiques selon leur spécialité. Les galeries ont la possibilité de présenter deux artistes lors de chaque commission. Les œuvres d’un même artiste ne peuvent pas être examinées plus d’une fois tous les deux ans. Les artistes et les galeries souhaitant proposer des œuvres à une commission d’acquisition doivent adresser une demande écrite accompagnée d’un dossier, par courrier, avant la date fixée sur le calendrier annuel des commissions.
Membres de la commission photographie et vidéo :
le directeur adjoint chargé des arts plastiques à la DGCA ou son représentant
le Directeur des Musées de France ou son représentant
le Directeur du Musée National d’Art Moderne – Centre de création industrielle du Centre Georges Pompidou ou son représentant
l’Inspecteur général de la création artistique ou son représentant
l’Inspecteur général pour la photographie ou son représentant
le Directeur du Centre national des arts plastiques ou son représentant.
Béatrice Didier, directrice du Centre d’art « Le Point du Jour » à Cherbourg
Marc Donnadieu, conservateur au LAM à Lille
Diane Dufour, directrice du BAL
Philippe Cohen, collectionneur
Véronique Ellena, artiste
Bertrand Fleury, conseiller pour les arts plastiques en région Aquitaine
Eric Larrayadieu, artiste,
Emmanuelle Lequeux, critique d’art
Bernard Marcélis, critique d’art.
5 – Commande publique, CNAP et Directions régionales des affaires culturelles
La procédure de la commande publique du ministère de la culture offre aux artistes un espace de travail et de recherche spécifique. Un programme de relance de la commande publique photographique est en cours. Un appel à candidature à destination des photographes est publié une fois par an.
Les photographes peuvent se déclarer candidat individuellement ou bien par l’intermédiaire de structures professionnelles (privées ou publiques), en partenariat avec les collectivités territoriales ou bien les directions régionales des affaires culturelles.
L’une des particularités de la relance de cette politique de commande publique est son souci des problématiques d’exposition, de diffusion et de documentation. Le processus de production pourra même faire intrinsèquement partie de l’œuvre. Les modes de monstration seront approchés dans leur diversité : la richesse qu’offre la relation image/espace public, les problématiques d’usage (signalétique…), la dimension éphémère ou la reproductibilité d’une photographie, les possibilités d’écriture et de lecture que procurent les images, les approches nouvelles offertes par les moyens numériques…
Groupe de travail de la commande publique photographie
Le directeur du Cnap, ou son représentant
Le directeur des arts plastiques, ou son représentant
Le chef de la mission pour la photographie, ou son représentant
Marie Angelé, Conseiller arts plastiques, Drac Midi Pyrénées
Claire Jacquet, directrice du FRAC Aquitaine
Alain Julien-Laferrière, directeur du CCC de Tours
Anne Biroleau- Lemagny, conservateur général à la Bibliothèque nationale
Stéphane Couturier, photographe
Aline Pujo, Neuflize
Christian Caujolle, critique
Commission nationale de la commande publique
Didier Deschamps, directeur régional des affaires culturelles de Languedoc-Roussillon
Jérôme Félin, conseiller pour les arts plastiques de la région Haute Normandie
Anne Rochette, artiste
Véronique Verstraete, artiste
Martial Gabillard, conseiller général d’Île et Vilaine
Noëlle Tissier, directrice du Centre d’art contemporain de Languedoc-Roussillon Sylvain Lizon, directeur de l’École supérieure d’art de Cergy Pontoise
Philippe Chiambaretta, architecte
www.cnpa.fr/ et www.culture.gouv.fr/mcc/Le-ministere-en-region
6- Fonds d’aide à la production photographique documentaire (CNAP)
Le Centre national des arts plastiques instruit et gère les demandes d’aide à la production en faveur de la photographie documentaire. Cette avance sur recettes a pour principaux objectifs de favoriser le renouvellement de la création dans le domaine de la photographie documentaire, d’encourager de jeunes photographes comme de soutenir des auteurs plus confirmés et d’accompagner la prise de risque que représente le reportage.
Cette aide financière, remboursable en cas de résultat bénéficiaire, fonctionnera à la manière d’une avance sur recettes. L’aide est plafonnée à 50% du coût total du projet. Les candidats doivent résider en France et s’être acquittés de leurs charges fiscales et sociales.
La commission est composée de :
M. le directeur du Centre national des arts plastiques, ou son représentant ;
M. le directeur général de la création artistique à la DGCA, ou son représentant ;
M. le chef de la mission pour la photographie, ou son représentant.
Mr Philippe Séclier,
Mr Jean-François Leroy,
Mr Julien Frydman,
Mme Chantal Soler,
Mme Anne-Marie Filaire, photographe
7- Dispositif pour la Création Artistique Multimédia – DICRéAM – (CNC)
Le DICRéAM, géré par le Centre national du cinéma, est un dispositif de financement spécifique visant à soutenir le développement, la production et la diffusion d’œuvres novatrices ou expérimentales dans le domaine de la création artistique multimédia et numérique.
La commission est composée de
M. Guillaume Blanchot, directeur du multimédia et des industries techniques,
Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC)
Jean-Marc Prévost, collège arts plastiques, Inspection de la création artistique,
Direction générale de la création artistique (DGCA)
Thierry Giacomino
Bureau des réseaux de diffusion pluridisciplinaire, du multimédia et de la numérisation
Département des publics et de la diffusion
Jean-Christophe Théobalt, Secrétariat général
Service de la Coordination des Politiques Culturelles et de l’Innovation
Florence Gendrier, Chargée de mission auprès du Délégué;
Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF)
François Rouyer-Gayette, chef du Bureau de la diffusion du livre en bibliothèques,
Centre national du livre (CNL)
8- Fonds images de la diversité (CNC)
Mis en place par le décret n°2007-181 du 9 février 2007, le fonds Images de la diversité est géré conjointement par le centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) et l’agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé). Sous la présidence d’Alexandre Michelin, la commission Images de la diversité attribue sur proposition des deux organismes des aides complémentaires aux œuvres cinématographiques, audiovisuelles et multimédia contribuant à une meilleure représentation de la diversité culturelle en France et à la promotion de l’égalité des chances.
La commission est composée de
M. Alexandre Michelin, Président
Mme Bibiane Godfroid
Mme Elizabeth Tchoungui
M. Laurent Solly
M. Arnaud Ngatcha
Mme Jeannette Bougrab
Mme Sihem Habchi
Mme Nathalie Corré
Saïd Darwane
9- Aide aux projets nouveaux médias (CNC)
Le Centre national du cinéma instruit et gère les demandes pour le fonds d’aide aux projets pour les nouveaux médias. Ce dispositif accompagne des auteurs et des producteurs qui souhaitent intégrer les spécificités de l’Internet et/ou des écrans mobiles dans leur démarche artistique et de diffusion.
La commission est composée de
M. Gustave Kervern, auteur, réalisateur
Mme Laurence Bagot, productrice de webdocumentaires (Narrative)
Mme Anne Bouisset, directrice du développement (Aegis Media – TVMI)
M. Abdel Bounane, critique, journaliste, rédacteur en chef (Amusement), présentateur de la chronique numérique (Canal + La Matinale)
M. Brahim Chioua, producteur et distributeur (Wild Bunch)
M. Arnaud Dressen, producteur de webdocumentaires (Honkytonk)
M. Marc Eychenne, responsable éditorial (Dailymotion)
M. Brice Homs, auteur
M. Pierre-Oscar Lévy, scénariste, script-doctor, producteur, écrivain
Mme Céline Limorato, directrice adjointe en charge de l’animation, du global média et de la diversification (France Télévisions)
M. Paul Rozenberg, producteur audiovisuel (Zadig)
Eric Viennot, auteur, producteur de jeux vidéo (Lexisnumérique)
10- Villa Medicis (DGCA)
L’Académie de France à Rome a été fondée en 1666 par Louis XIV. Elle remplit deux missions complémentaires : offrir la possibilité à des artistes et à des spécialistes francophones, de nationalité française ou de toute autre nationalité, de se perfectionner dans leurs disciplines (mission « Colbert ») et stimuler les relations et les échanges culturels entre l’Italie et la France, dans un esprit résolument ouvert sur l’Europe et le monde (mission « Malraux »).
Les candidats de l’Académie de France à Rome peuvent postuler au titre de l’ensemble des disciplines de la création littéraire et artistique, ainsi qu’au titre de l’histoire de l’art et de la restauration des œuvres d’art ou des monuments. Les candidats doivent être âgés de plus de 20 ans et de moins de 45 ans au 31 décembre de l’année en cours ; parler français, sans critère de nationalité ; être déjà engagés dans la vie professionnelle.
Le dossier de chaque candidat est examiné par des rapporteurs, nommés chaque année par arrêté du ministre chargé de la culture, en raison de leur compétence dans les disciplines retenues. Tous les candidats présélectionnés soutiendront leur candidature au cours d’un entretien avec le jury.
http://www.villamedici.it/fr/home/
11- Villa Medicis hors les murs (Institut français)
Les programmes de résidences internationales de l’Institut français soutiennent, de manière significative, la création dans toutes les disciplines, favorisant la mobilité des créateurs français en leur permettant de séjourner à l’étranger et également d’accueillir des créateurs étrangers en France. Une allocation de séjour peut-être accordée à un candidat déjà inscrit dans une démarche professionnelle pour développer un travail de recherche dans un pays clairement identifié. Le montant de l’allocation est de 6 000 € pour un séjour minimum de deux mois consécutifs à l’étranger, qui doit se dérouler au cours de l’année. Les candidats doivent posséder la nationalité française, ou être résidant en France depuis au moins 5 ans ; avoir achevé leurs études ; justifier de cinq années de pratique professionnelle ; se libérer de leurs activités professionnelles durant toute la période de séjour. Aucune limite d’âge n’est requise.
http://www.institutfrancais.com/
12- Résidence Internationale des Récollets, Paris (Institut Français)
L’institut français gère ce programme de résidence en partenariat avec la Ville de Paris. Cette résidence est destinée à des créateurs (dont des photographes) qui ont un projet artistique spécifique à mener à Paris en liaison avec une institution parisienne partenaire, une compagnie, un artiste, préalablement identifiés. Il s’agit d’une offre d’hébergement.
http://www.international-recollets-paris.org/
13- Programme Triangle Studio, New-York, USA (Institut français)
En partenariat avec le service culturel de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, Triangle Studio Program et le ministère de la Culture et de la Communication, une allocation forfaitaire de séjour peut être accordé par l’Institut français à des candidats dont le travail artistique relève des arts plastiques, des nouvelles images ou de la photographie et dont le projet s’inscrit dans la réalité new-yorkaise. Il est destiné principalement à conforter l’inscription du travail des candidats dans le champ professionnel à New-York ou permettre son évolution au regard d’objectifs fixés par les candidats eux mêmes.
Les candidats doivent posséder la nationalité française, ou la qualité de résidant depuis au moins 5 ans ; avoir achevé leurs études ; justifier de cinq années de pratique professionnelle ; avoir une pratique artistique nécessitant un atelier ; parler anglais ; se libérer de leurs activités professionnelles durant toute la période de séjour.
http://www.institutfrancais.com/
14- ISCP – Ateliers new-yorkais (Institut français)
L’institut français instruit et gère les demandes dans le cadre de ce programme destiné à des plasticiens et photographes français désireux de séjourner à New-York, afin d’une part de réaliser un projet spécifique et, d’autre part, d’établir des contacts professionnels.
Les candidats doivent : posséder la nationalité française, ou la qualité de résidant depuis au moins 5 ans ; avoir achevé leurs études ; justifier de cinq années de pratique professionnelle ; avoir une pratique artistique nécessitant un atelier ; parler anglais ; se libérer de leurs activités professionnelles durant toute la période de séjour.
http://www.institutfrancais.com/
15- Le Havre / New York – Regards croisés (Institut français)
En partenariat avec Triangle Arts Association, la Ville du Havre et l’Institut français s’associent pour permettre à deux artistes photographe ou vidéaste havrais de développer un projet artistique à New-York. Les lauréats bénéficieront d’une résidence de trois mois.
Seront privilégiés les projets qui prendront en compte des thématiques communes au Havre et à New York (architecture, interface ville-port, ouverture sur les mondes, vie urbaine…)
Les candidats doivent être nés au Havre ou résider au Havre depuis 3 ans minimum à la date de remise du projet ; avoir achevé leurs études ; justifier d’un parcours professionnel d’au moins 5 ans incluant la production matérielle d’œuvres, des expositions dans des espaces artistiques identifiés (musées, galeries, centres d’art) ; avoir une pratique artistique nécessitant un atelier ; parler anglais ; se libérer de leurs activités professionnelles durant toute la période de séjour
http://www.institutfrancais.com/
16- Villa Kujoyama (Institut français)
En partenariat avec le service culturel de l’Ambassade de France à Tokyo, l’Institut franco-japonais du Kansaï et le ministère des Affaires étrangères et européennes, la Villa Kujoyama (Kyoto/Japon) a pour objectif d’accueillir des créateurs et des chercheurs confirmés déjà inscrits dans une démarche professionnelle pour développer un projet s’inscrivant dans la réalité japonaise, et plus spécifiquement dans la région du Kansaï, et leur permettre d’établir des contacts professionnels.
http://www.institutfrancais.com/
Soutien apporté aux photographes par le biais de structures professionnelles
1- Appels à projets de l’Institut français
À travers un dispositif d’appel à projets, le Département des Échanges et Coopérations artistiques de l’Institut français apporte un soutien à de nombreux projets dont il n’a pas l’initiative. Ce dispositif permet de répondre aux demandes de soutien des partenaires professionnels (artistes, musées, centres d’art, collectifs, réseau culturel français et toutes autres structures d’accueil à l’étranger à but non lucratif) pour des opérations de coopération ou de diffusion. Ces appels à projets, lancés deux fois par an, en octobre et mars, font l’objet d’un examen en commission réunissant des professionnels français.
La commission est composée de
– arts visuels et vidéo : Michel Nuridsany, écrivain et critique d’art
– photos et nouvelles images : Nathalie Giraudeau, Centre photographique d’IDF
Diane Josse, représentant du Ministère des Affaires étrangères et européennes
Jean Marc Prevost, représentant du Ministère de la Culture et de la Communication
Pierre Poujade Fayet représentant du Ministère de la Culture et de la Communication
Sophie Renaud, Directrice du département des échanges et coopérations artistiques, IF
Alain Reinaudo, Directeur adjoint du département et conseiller pour les Arts Visuels, IF
Sophie Robnard, chargée de mission photo, IF
Adeline Blanchard, chargée de mission pour les arts visuels, IF
Lucie Touya, chargée de mission pour les arts visuels, IF
Monica Lebrao Sandra, responsable de l’architecture, IF
Max Moulin, responsable exposition, IF
Corinne Henry, chargée de mission arts visuels, IF
http://www.institutfrancais.com/
2- Aides pour la première exposition d’un artiste, ou l’édition d’un premier catalogue (CNAP)
Le Centre national des arts plastiques attribue des aides financières aux galeries d’art contemporain (aide à la première exposition et aide au premier catalogue) domiciliées sur le territoire français, sur proposition d’une commission consultative qui se réunit deux fois par an. Ce dispositif d’aide aux galeries limite le nombre de demandes à deux par galerie, pour l’année en cours. Une galerie ne pourra pas présenter plus d’une demande par session.
L’aide à la première exposition peut être accordée pour la première exposition personnelle d’un artiste déjà engagé dans la vie professionnelle. L’œuvre de l’artiste concerné ne doit pas avoir fait l’objet d’une exposition personnelle dans une galerie privée en France et à l’étranger, depuis au moins cinq ans. Elle peut concerner un collectif d’artistes sous réserve qu’il puisse justifier de l’indivision du groupe. Cette aide est destinée à soutenir des galeries dans la réalisation d’exposition nécessitant des investissements particuliers. Elle n’est pas destinée à la production des œuvres en elles-mêmes.
L’aide au premier catalogue peut être accordée pour la publication d’un premier catalogue d’un artiste qui doit être contractuellement lié à la galerie et dont l’œuvre ne doit avoir jamais fait l’objet d’un catalogue monographique en France ou à l’étranger. Le catalogue devra comporter au moins un texte critique d’un auteur. Il devra être publié en deux langues (dont le français) et faire l’objet d’une diffusion en France. Il sera tiré à 1000 exemplaires minimum. L’aide au premier catalogue peut concerner un collectif d’artistes sous réserve qu’il puisse justifier de l’indivision du groupe. Si un éditeur est associé à la publication du catalogue, la demande doit être présentée par l’éditeur à la commission d’aide à l’édition.
Membres de la commission :
M. le directeur du Centre national des arts plastiques, ou son représentant
M. le directeur général de la création artistique à la DGCA, ou son représentant
M. l’inspecteur général de la création artistique, ou son représentant.
Mme Sarah Zürcher, directrice de l’école des beaux-arts de Tours.
Mme Aline Vidal – Galerie Aline Vidal
Mme Dominique Polad-Hardouin – Galerie Polad-Hardouin
M. Alain Gutharc – Galerie Alain Gutharc.
M. Jacques Salomon, collectionneur
M. Damien Sausset, historien de l’art.
3- L’aide à l’édition imprimée ou numérique (CNAP)
Cette aide attribuée par le Cnap ne peut être demandée que par des maisons d’édition ou des structures professionnelles non commerciales soutenant la création contemporaine pouvant assurer et garantir, dans des conditions optimales, l’édition et la diffusion en France de publications en langue française. Elles concernent des ouvrages monographiques ou anthologiques sur l’art contemporain (dont la photographie) , des ouvrages thématiques, des ouvrages théoriques, des écrits d’artistes (ou de photographes) vivants, des livres conçus par un artiste (ou un photographe), des catalogues, des revues d’art contemporain et de critique d’art pour le numéro de lancement ou un numéro exceptionnel. Elles concernent également l’édition numérique (DVD, projet en ligne, site en VOD).
Le nombre de demandes est limité à deux par éditeur ou structure, pour l’année en cours.
Membres de la commission :
M. le directeur du Centre national des arts plastiques, ou son représentant
M. le directeur général de la création artistique à la DGCA, ou son représentant
M. l’inspecteur général de la création artistique, ou son représentant
M. le directeur du musée national d’art moderne, Centre Georges Pompidou
M. le directeur général de la coopération internationale et du développement au ministère des Affaires étrangères
Mme la secrétaire générale du Centre national du livre ou son représentant
Mme Sandra Cattini, conseiller pour les arts plastiques de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur
M. Christian Garcelon, conseiller pour les arts plastiques de la région Poitou-Charentes
Mme Marie-Ange Brayer, directrice du Frac Centre
M. Christophe Kihm, critique d’art
M. Didier Mathieu, directeur du Centre du livre d’artiste de Saint-Yrieix
M. Yannick Poirier, critique d’art et libraire chez Tschann (Paris)
Mme Agnès Thurnauer, artiste
Mme Anne Tronche, historienne et critique d’art
M. Franck Scurti, artiste.
4- Aide à l’écriture, théorie critique d’art (CNAP)
Le soutien pour le développement d’une recherche théorique ou critique peut être accordé par le Centre national des arts plastiques (CNAP) à un auteur, théoricien ou critique d’art dont la démarche s’inscrit dans un cadre professionnel. Cette démarche doit être validée par la publication d’articles ou d’ouvrages dans le domaine de l’art contemporain. Cette recherche théorique peut concerner le domaine de la photographie. Cette aide est destinée principalement à conforter l’inscription du travail de l’auteur dans le champ professionnel ou permettre son évolution au regard d’objectifs fixés par l’auteur lui-même. Le montant du soutien ne peut pas excéder 10 000 euros. La commission se réunit une fois par an, ses membres sont ceux de la commission d’aide à l’édition.