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Fotofest : Session 1 – Troisième Jour

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Depuis sa création il y a 30 ans, la biennale FotoFest et les revues de son forum Meeting Place (point de rencontre) représentent un véritable tremplin pour des centaines d’artistes photographes. Le programme Meeting Place Portfolio Reviews (critiques de portfolio) permet aux artistes de se faire connaître et aux critiques de découvrir de nouveaux talents à exposer, publier, collectionner et représenter. Pour son édition 2016, le festival FotoFest rassemble 165 critiques professionnels du monde entier, pour des entretiens en face à face avec les artistes inscrits. Conservateurs, rédacteurs en chef, éditeurs, galeristes, collectionneurs et agents vont ainsi pouvoir analyser les œuvres de 450 artistes.

J’ai eu l’honneur de faire partie des quelque 50 critiques sélectionnés pour la première des quatre sessions, du 12 mars au 24 avril.

Après le succès de « A Girl and her Room » (une fille et sa chambre) en 2012 et celui de son livre « L’Enfant-Femme » en 2016, Rania Matar poursuit un projet intitulé « Unspoken Conversations – Mothers & Daughters » (conversations tacites, mères et filles).
Originaire de Tokyo, Akira Seo est diplômé du Brooks Institute of Photography de Californie en science de la photographie. L’un de ses premiers travaux est une série centrée sur le surf.
Publié au printemps 2015, l’ouvrage explosif « Concealed, She’s Got A Gun » (ça ne se voit pas mais elle est armée), a valu de nombreux articles et récompenses à son auteure Shelley Calton.
Avec son ouvrage « Through the Lens of Desire » (vu avec les yeux du désir), Kris Sanford crée des histoires implicites à partir de tirages des années 1920 à 1950. « En choisissant délibérément des images d’hommes avec des hommes et de femmes avec des femmes, j’élabore un passé homosexuel imaginaire ».
Vanessa Powell se voit comme une « illustratrice sensible du moi et de l’expressif ». Son travail cultive le geste et le lien avec ce qui nous entoure, au travers d’instants de prise de conscience et de découverte de soi.
James Stoicheff explore les lumières, les ombres et les textures de la nature, le plus souvent en éclairage naturel. Son procédé consiste généralement à réaliser une déconstruction numérique de ses photographies avant de les reconstituer, pour obtenir des œuvres figuratives, abstraites ou les deux à la fois.
Envahie de mal-être en visitant le camp de Bergen-Belsen, Keron Psilla y a réalisé plusieurs séries. Son ouvrage a été primé au Griffin Museum of Photography en 2005. « Le viseur contre mon œil m’a fourni une mince protection contre ce que je voyais et ce que je ressentais. C’est cela qui m’a permis de travailler ».
Né au Mississipi, David Haltom réside au Texas, après avoir habité l’Écosse ainsi que les Émirats arabes unis.
Basée à Houston, Talya Arbisse est photographe documentariste et s’intéresse particulièrement aux enfants évoluant dans leur environnement naturel. Elle travaille avec des enfants handicapés qui sont devenus ses sujets de prédilection. Elle met l’accent notamment sur le handicap visuel ainsi que la photographie sportive. Ses séries sur ses grands-parents âgés, dont elle s’occupe, sont incontournables.
La série « Live Burls » (bois vivant) de Kirk Crippens et Gretchen LeMaistre nous rappelle la fragilité des Redwoods, les séquoias millénaires.
Molly Block réalise des clichés d’enseignes vintage. Elle les apprécie tant pour leur caractère unique que pour tout le travail qui leur a donné naissance. « Chacune d’entre elle est une véritable œuvre d’art. »
Alyssa Miserendino est l’auteure de ces posters de Donal Trump en peau de serpent et les offre gracieusement.
À l’origine tout à fait ordinaires, les caractères chinois Mao Li 折 et 迁, qui signifient « sauvegarde de la mémoire », sont devenu les plus sensibles aux yeux des Chinois. Le contexte historique de ces travaux est fascinant.
Farah Al Qasimi voyage entre Dubaï, les Émirats arabes unis et New Haven, et poursuit actuellement un MFA en photographie à l’université de Yale.
Né à Novosibirsk et diplômé de l’Institut de génie énergétique de Moscou en 1986, Vadim Gushchin réside et travaille à Moscou. Il crée méticuleusement des photographies d’une grande sophistication.

Sites web:
http://www.raniamatar.com
http://akiraseo.com
http://www.shelleycalton.com
http://www.krissanford.com
http://www.vanessapowellphotography.com
http://www.studiostoicheff.com/
http://www.keronpsillas.com/
http://www.davidhaltomphotography.com/
http://photosbytalya.arbisser.com/
http://www.kirkcrippens.com
http://mollyblock.org/
http://www.alyssamiserendino.com
http://www.limaoart.com
http://www.farahalqasimi.com
http://vadimgushchin.ru/en/

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