Le Prix de la Fondation MAST pour la photographie sur l’industrie et le travail récompense les artistes questionnant « l’industrie, la transformation qu’elle induit sur la société et son environnement, et le rôle du travail dans le développement économique et la production ». Se tenant tous les deux ans, la bourse célébrait cette année sa sixième édition autour du thème « Industrie, société et territoire ».
Cinq finalistes — tous âgés de moins de quarante ans – ont été sélectionnés parmi de nombreuses candidatures : Chloe Dewe Mathews, Maxime Guyon, Aapo Huhta, Pablo López Luz et Alinka Echeverría. Le 7 octobre dernier, le jury a choisi cette dernière comme lauréate de la sixième édition. Sous la direction d’Urs Stahel, la biennale a rassemblé les œuvres de l’ensemble des finalistes. L’exposition est toutefois fermée jusqu’au 3 décembre. Une visite virtuelle sous la direction du commissaire d’exposition permet de découvrir leurs travaux, de même que des vidéos présentant leurs travaux.
Alinka Echeverría s’est notamment distingué pour son installation Apparent Femininity. Celle-ci illustre le rôle des femmes dans l’histoire de l’informatique, d’Ada Lovelace — première programmeuse de l’histoire — à des figures plus anonymes. Son travail fait figure de manifeste et d’hommage, tout en utilisant des supports extrêmement variés (solarisation, impression sur plaques de verre).
Alinka Echeverría
Chloe Dewe Matthews
Maxime Guyon
Aapo Huhta
Pablo López Luz
Le jury était composé de Quentin Bajac (The Museum of Modern Art, New York), Giovanna Calvenzi (journaliste), Pippo Ciorra (MAXXI Architecture, National Museum of 21st Century Arts), Daniela Facchinato (photographe), Laura Gasparini (Photothèque de Reggio Emilia), François Hébel (Fondation Cartier-Bresson, Paris), Michael Hoppen (Michael Hoppen Gallery, Londres), Piero Orlandi (architecte), Urs Stahel (MAST PhotoGallery) et Roberta Valtorta, (historienne et critique).
Plus d’informations :
Fondazione MAST – La bourse de photographie sur l’industrie et le travail