Champs Elysées, dimanche 14h
Pour Juan Manuel Castro Prieto, les journées studio Fnac auront duré trois jours. Qu’à cela ne tienne, il est encore très en forme.
« C’est une expérience intéressante. On voit beaucoup de personnes, parfois des personnes seules. J’aime beaucoup quand les personnes sont réceptives et participent, il en résulte de belles images. L’attention est le plus difficile à gérer, parce qu’il faut arriver à tout contrôler.
La tradition du portrait et de la photo de famille est ancienne. Pourtant, aujourd’hui elle a presque disparu. On fait de plus en plus de photo avec toute sorte d’appareils ou des téléphones mais, la qualité est moindre. C’est dommage aussi pour la postérité. Avant on allait chez un photographe se faire tirer le portrait et les photographies passaient de générations en générations. Aujourd’hui ça se perd.
C’est pour ça que j’ai choisi un ancien fond en décor, pour rappeler cette époque. Mais la différence, c’est que mes images sont en couleurs. Aujourd’hui on a une technologie qui permet de faire de la couleur, autant l’utiliser ! »
Une petite fille et sa mère arrivent, se placent sur le set. Patiemment, Juan Manuel commence la prise de vue. Espiègle et consciente du rôle qu’elle occupe, la petite fille s’amuse. La connexion avec le photographe est établie.
D’autres poussettes arrivent, la journée s’annonce encore bien remplie.
Juan Manuel Castro Prieto est né à Madrid en 1958. Photographe espagnol membre de l’agence VU’, il vit à Madrid.
Juliette Deschodt
