Présenté lors des lectures de portfolios du festival photo de Łódź en Pologne, ce travail photographique souligne le confinement singulier de la famille d’une photographe qui a pu profiter du bon air de la campagne espagnole.
Si Irimina Walczak est d’origine polonaise, elle aime l’idée d’être en vadrouille n’importe où et préfère penser au voyage que de se définir depuis un endroit particulier. Pendant le confinement dû à la pandémie mondiale du coronavirus, elle et sa famille, à bord d’un camping-car, ont été contraints de stopper leur route dans un coin de campagne au beau milieu de l’Espagne.
Ces 95 jours singuliers, au bord des champs et d’une nature chaleureuse ont été captés par l’appareil photo d’Irimina Walczak qui a l’art de magnifier les rayons d’un soleil doux, conférant à elle et sa famille une tranquillité dans l’écoulement de la vie, assurant quelque chose d’un éden presque impossible aujourd’hui.
« Avec ce travail, mon but est de rendre visible une expérience du confinement du Covid-19, loin d’une grande ville, dans une ère rurale, où le contact avec la nature apporte comme une caresse, bien que la tension soit renforcée par l’absence humaine, aussi bien visuelle qu’auditive », témoigne la photographe.
Jean-Baptiste Gauvin
