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Format Festival : Ahead still lies our future

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Causée par l’impact de l’activité humaine sur la planète, l’évolution de la biosphère s’accélère et nous pousse vers une nouvelle ère géologique, que l’on appelle souvent “l’Anthropocène”, ou encore le “Capitalocène”. L’exposition Ahead still lies our future (notre futur est encore devant nous) rassemble dix artistes de renommée internationale, dont les travaux nous encouragent à réfléchir à de possibles futurs planétaires. Organisée par Hester Keijser et Louise Clements pour faire écho au thème de l’habitat proposé cette année par Format17, cette exposition est le point d’orgue du festival.

Dans cette démarche collégiale, les artistes explorent la nature interconnectée de l’esprit humain et de l’habitat qu’ils rencontrent ou qu’ils créent. Leur travail examine d’une façon large le paysage, l’environnement, l’urbanisation, le dérèglement climatique, le monde numérique, les concepts du foyer et du déplacement, du conflit et de la régénération – en un mot, tous les espaces que nous habitons – et ceci à une période où ce qui était hier de la science-fiction devient réalité.

Les œuvres vont du requiem pour les glaciers en pleine fonte réalisé par Ester Vonplon dans sa Suisse natale, à l’installation vidéo que Lida Adbul a filmée au bord d’un lac près de Kaboul, pour analyser le double lien entre individu et nation. Exposée pour la première fois et signée par Lisa Barnard, l’œuvre The canary and the hammer (le canari et le marteau) est une exploration de l’or, de sa mythologie et de son impact sur notre monde.

Dans sa vidéo Forest law (la loi de la forêt), Ursula Biemann documente une série d’actions en justice menées par la forêt amazonienne pour défendre les droits de la nature. Sohrab Hura capture la vie d’un petit village du centre de l’Inde sous la chaleur extrême de l’été, et depuis son petit balcon en Chine du nord, Zhang Jungang photographie sans relâche le fleuve Song Hua, un panorama qui change constamment.

Avec Waiting grounds, Hannah Darabi présente des photographies d’une ville nouvelle en construction dans les environs de Téhéran, associées à des extraits du roman de science-fiction éponyme de J.G. Ballard. D’autres artistes créent des mondes alternatifs : avec son film Pumzi, Wanuri Kahiu explore un futur dystopique, et quant aux images de Sadie Wechsler, elles flirtent avec le tangible et l’imaginaire, offrant des indices déformés des évolutions radicales de la réalité.

Ouvrage collaboratif réalisé par l’artiste Kenta Cobayashi et la styliste Noriko Nakazato, en collaboration avec Psychic VR Lab, Island is Islands mêle réalité virtuelle et installation architecturale. L’œuvre emmène l’observateur en voyage vers des îles nouvellement formées par des débris d’images flottant autour du royaume du numérique.

« La photographie n’est ni mieux ni moins bien équipée que les autres médias employés pour diffuser nos inquiétudes sur le présent ou incarner nos visions du futur », explique Hester Keijser. « Et c’est pour cela que cette année, le festival comprend des vidéos, des films, des installations interactives, des journaux de recherche et même quelques sculptures. Pour choisir les participants, nous nous sommes basés sur leurs aptitudes à imaginer des futurs pour la vie sur terre (qui tiennent de la spéculation et non du spectaculaire) ainsi que des façons d’y vivre ensemble ».

 

Ahead still lies our future
24 mars – 11 juin 2017
QUAD Gallery
Market Place, Cathedral Quarter
Derby DE1 3AS
Royaume Uni

http://www.formatfestival.com/

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