Du 10 mai au 27 juillet 2019, la galerie 29 ARTS IN PROGRESS de Milan (Via San Vittore 13) accueillera l’exposition « Polaroids and more » du photographe de mode renommé Gian Paolo Barbieri, récipiendaire du Prix Lucie 2018 pour ses réalisations exceptionnelles dans la mode.
Organisée par Giovanni Pelloso, cette exposition spéciale retrace l’utilisation de la photographie instantanée par Gian Paolo Barbieri et comprend plus de 120 photographies Polaroid jamais exposées auparavant et prises au cours des 30 dernières années.
Une première série de portraits et d’études de personnages représente le monde de la mode et ses protagonistes, un travail passionnant et perspicace en coulisse.
Selon Barbieri, la photographie de mode doit refléter une scène, une performance, un théâtre, aussi proches que possible de la réalité.
Il doit canaliser la beauté, la métaphore, la réalité. Au centre de la scène se trouve une femme, souvent animée par une ironie espiègle et irrévérencieuse. Une femme qui est capable de transmettre beaucoup d’ambiguïté et de mystère bouleversant, ce qui lui épargne une réduction misérable.
Sur la photo telle qu’elle est, cette femme n’est pas un mythe. C’est une image « réelle » qui reflète la grande conviction de Barbieri : l’essence réelle de la femme est un secret qui cherche fermement à le rester.
Ce point de vue explique l’admiration de Barbieri pour la beauté éternelle mais toujours changeante de la femme, mais aussi sa conscience de la richesse et de la métamorphose infinie de la personnalité féminine.
Les plans de Barbieri sont magnifiques et magiques, oniriques et ludiques, ironiques et théâtraux. Séduire des coups. La surface unie de l’image se transforme en « objet séduisant », une invitation passionnante à imaginer et à fantasmer. Tout un territoire plein de mystères, à découvrir et à découvrir.
Les téléspectateurs peuvent se positionner derrière l’objectif pour voir comment se fait la photographie de mode chez Gian Paolo Barbieri, capable de décrire le côté le plus humain de ses sujets, qu’il s’agisse de mannequins emblématiques ou de natifs polynésiens. Un deuxième ensemble d’œuvres est en effet dédié aux peuples autochtones dans leur environnement naturel, à des nus captivants souvent conçus comme des travaux préparatoires, et à des fleurs, la grande passion de l’artiste.
Soixante ans avant les smartphones et Instagram, Gian Paolo Barbieri utilisait son appareil photo Polaroid pour capturer des impressions sur le vif de la vie qu’il pourrait ensuite intégrer à son art.
Beaucoup de ces petites photographies intimes expriment tendresse et vulnérabilité, d’autres endurance et immédiateté.
Contrairement aux images de haute facture que Barbieri a mises en scène dans le studio et qui sont devenues célèbres, ces images désarmantes sont empreintes de spontanéité et d’invention. Ensemble, ils offrent un aperçu de la belle carrière de l’artiste.
Une autre présentation intéressante sera une sélection de nouvelles œuvres inspirées de l’œuvre de William Shakespeare, sur laquelle Barbieri travaille depuis environ trois ans, à l’occasion du quatrième centenaire de sa mort : « Comme j’ai toujours aimé faire, dit Barbieri – puiser dans le passé et regarder vers le futur ».
Vernissage le jeudi 9 mai 2019 à partir de 19h
Horaires d’ouverture : mardi-samedi, 11h – 19h / Autres jours et heures sur rdv
Pour plus d’informations: [email protected] et www.29artsinprogress.com
Informations
29 ARTS IN PROGRESS gallery
Via San Vittore, 13, 20123 Milano MI, Italie
10 mai 2019 au 27 juillet 2019