Le Néo-Zélandais Harvey Benge poursuit son exploration de la nature des choses en célébrant la démocratie inhérente à l’image. Le résultat : ce dernier ouvrage, intitulé The Lament. Il pose avec lui nombre de questions, dont peu reçoivent des réponses. Nous sommes tous allés sur ces lieux, si ce n’est qu’en esprit. À l’instar de tous les projets de Harvey Bengey, The Lament est mi fictif, mi autobiographique. Les images creusent et fouillent l’insolite et le pervers. Elles établissent d’étranges connexions et tirent profit de l’inattendu. Toutes les apparences nous trompent et pourtant, on perçoit une vérité qui se cache en tout. Le mystère règne et il appartient à l’observateur d’apporter son propre vécu pour éclairer ce travail. The Lament traite de la disparition, du changement et du caractère inévitable de l’impermanence ; des pensées, des émotions et des expériences que nous avons tous vécues et confrontées au cours de nos vies ; des mésaventures sexuelles également. Malgré tout, en dépit de l’angoisse existentielle qui s’en dégage, l’artiste n’est pas sur le point de se tailler les veines, loin de là. Son humour teinté d’ironie file partout dans l’œuvre et en cherchant bien, on peut même y déceler une pointe d’optimisme.
Informations
Dewi Lewis Publishing
8 Broomfield Road Heaton Moor Stockport SK4 4ND England
04 octobre 2017 au 04 novembre 2017