En 2007, la ville de Rio de Janeiro, au Brésil, a entamé un énorme processus de transformation pour accueillir à la fois la Coupe du monde de la FIFA 2014, et les Jeux Olympiques d’été 2016. A Sète, le festival Images Singulières expose le travail de ce photographe qui dénonce ses dérives.
En 2007, alors que l’économie est favorable en raison de la flambée des prix des marchandises produites en grandes quantités par le Brésil, le pays se focalisé sur un grand investissement dans les infrastructures sportives, tandis que l’investissement dans les services publics tels que le logement, la santé ou la sécurité sont minime. En 2016, au moment où le monde regarde les Jeux Olympiques, le nombre d’homicides augmente de 20% et celui des vols de plus de 40% selon la Sécurité publique de Rio de Janeiro. C’est tout l’intérêt des photographies engagées du portugais João Pina. La question qui lui reste en suspens ? Pourquoi le prix à payer pour les grands événements sportifs amène-t-il les villes à la faillite ? 46750 est donc un récit visuel de la dernière décennie de la ville. Un portrait de la soi-disant « ville merveilleuse », avec tous ses contrastes et complexités. 46750 est aussi le nombre d’homicides qui ont eu lieu dans la région métropolitaine de Rio de Janeiro, soit une moyenne de 13 homicides par jour au cours de la décennie 2007-2016.
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08 mai 2018 au 27 mai 2018