Deux femmes en combinaison de travail blanche et casquettes s’activent à décharger une camionnette de sa cargaison de pleines lunes. L’une d’elle, perchée sur un escabeau, s’applique à accrocher l’un des astres de la nuit dans le ciel étoilé.
Cette scène fantastique et pourtant si réaliste sort tout droit de l’imaginaire incroyable d’Erik Johansson. Inspiré par des peintres comme Magritte, Dali, Rob Gonsalves ou encore par les photogrammes de Man Ray, le jeune photographe suédois joue avec les perspectives et la lumière. À l’aide de son matériel photographique et d’un logiciel éditeur d’images, il créé un univers onirique, tantôt angoissant, tantôt plein d’humour et de poésie. « Contrairement à la photographie traditionnelle, je ne capture pas des moments mais des idées », explique Erik Johansson.
Autodidacte, l’artiste suédois découvre la photographie lorsqu’il reçoit son premier appareil numérique à l’âge de 15 ans. Puis, il s’initie seul à la retouche de photos. Déjà adepte du dessin, Erik Johansson apprend qu’il peut mettre en réalité ses croquis imaginaires grâce à ces deux techniques. Depuis, tel un prestidigitateur, il capture l’impossible : un surréalisme réaliste.
Exposition photographique présentée dans le cadre de la Quinzaine photographique nantaise.
Erik Johansson – To the moon and back
Du 14 septembre au 16 novembrePassage Sainte-Croix
9, rue de la Bâclerie (quartier Bouffay)
44000 Nantes
En savoir plus : www.erikjo.com