Melodie Visuelle
Depart de ELBAZAN le 26 septembre 2022.
Nous quittons ELBAZAN, sa forteresse en ruine et sa mosquée en bois qui nous a acceuillis avec beaucoup de simplicité et d’égards …
Le reste de la journée a été bien differente. La route a pris une tout autre dimension. Elle s’est vallonnée, entortillée parfois, le vert a pris de l’intensité au creux de chaque virages.
Toujours la même activité en bordure de route. Les troupeaux de chèvres suivis par des chiens errants, des innombrables marchands de fruits, légumes et autres épices, et comme toujours, des stations de lavages savages pour voiture où l’on peux y voir tous les modèles de Mercedes du passé dans une rutillance à faire rougir les chauffeurs de maître parisiens.
Toutes ces constantes sont exactement les mêmes depuis le premier kilomètre, le rythme de la mélodie visuelle sur laquelle nous progressons est identique, c’est peut être le secret de la vie Albanaise.
La route s’élève, et chaque panorama en sortie de virage est une surprise. On se demande ce que l’on va bien pouvoir trouver après.
Là, soudain la route change, s’elargie et devient plus clair, une etendue d’eau bleu foncé, entourée de verdure, à laquelle les nuages blanc brodent un collier, une beauté naturelle.
Le lac d’Orchid-Frontiere naturelle avec la Macédoine.
Une etendue d’eau tectonic la plus profonde des Balkans. Il aurait entre 2 et 4 milllions d’années et abrite l’éponge éponyme que l’on peux également trouver dans le lac Baikal.
Nous avons longé les rives jusqu’au point de s’y arrêté. La lumière était très particulière. En me balandant j’ai trouvé une sorte de paix interieure grandissante à chacun de mes pas.
Je commencerais demain, par voir le soleil se lever sur le lac. En voici le témoignage.
Eric Lepeingle
