Manifestation d’absurdité dans un monde absurde, éruption de liberté dans des paysages étriqués, danse anarchique au sein d’une architecture mesquine, les clichés du Philosophe sont le fruit d’événements improvisés, nés de la recherche, au gré de voyages improvisés par les deux artistes, de lieux propices à la perturbation, à la réinvention.
Disruption, irruption de l’humain dans l’inhumain, la démarche d’EPECTASE s’apparente ici à l’art de rue, voire au land art, à un art non autorisé, intrusif, pas très éloigné du tag.
De lotissements privés en forêts plantées, de parkings en immeubles de bureaux, les décors sont ceux de la planification institutionnelle. Cantonnés à leur rôle utilitaire, ils deviennent inhumains. EPECTASE y ramène le corps, doté d’une sensualité bizarre, à la fois vieille France et futuriste.
Entre poésie dada et controverse punk, le corps ici mis en scène veut éveiller la vie.